Alors, ça a commencé, en tout cas de ce que je me souvienne, d’une partie en live de Just Cause, dans des décors type méditerranéens un peu à la Miyazaki. Je ne sais plus ce que je devais foutre, précédé par des amis, mais en combinaison de vol je décidais de me poser près d’un endroit bombardé mais me rappelant des endroits de mon enfance. Une sorte de maison abandonnée et en partie détruite (ben vi, elle se faisait pilonné) mais avec une notion de déjà-vu importante (après analyse, c’est la maison de la mère du héro de Attack Of The Titan). Il était amusant de constater, en analysant la vie aux alentours, que les animaux (chats, chiens, oiseaux) qui se baladaient ressentaient les effets du pilonnage, et donc leur barre de vie descendait chaque fois un peu plus. Je décidais d’investiguer,bon sang, d’où pouvait provenir ces tirs.
De là, ça c’est précipité un peu, je me suis retrouvé dans d’autres rues à la Tokyo/Japon où des amis (les salops !) procédaient à des pillages en laissant derrière eux une marque de peinture bien visible et caractéristique sur les murs, façon Jet Set Radio. Pour ne pas me mélanger à eux et leurs méfaits, je me suis enfermé dans une barraque lugubre où ma cousine Iris et son mec procédait à de la sorcellerie. En effet, la pleine lune ce soir allait leur permettre de participer à la Nuit des Vampires, aussi ils devaient tous les deux se transformer pour y participer. La procédure était assez simple mais curieuse : en détaill, Iris transforma son mec en corbeau qui devait mourir. De là, le plaçant dans un bocal avec une solution magique, il devait renaitre sous la forme d’un vampire immortel. Ok
Sauf que ma cousine, lol, est très distraite, et alors que j’observais le corbeau se réveiller, elle a un peu oubliée de le sortir de sa cage de verre. Aussi, la nouvelle forme de vampire fut achevée mais la taille de son chérie ne fut pas vraiment flatteuse. A peine était il plus grand qu’un nain maintenant. Ah bravo !
Cela ne les empêcha pas de partir ensemble pour la Nuit des Vampires. Bref, basta.
Fatigué de toutes ces aventures, et il y a de quoi hein, je décidais finalement d’aller m’installer avec des amis (coucou Zappa Good) sur une terrasse dans une grande avenue à moitié dévastée qui me rappelle les clichés de Beyrouth après la guerre, où ce que vous voulez d’ailleurs. Bref, dans les derniers rayons de soleil, c’était pas si mal. Et ce qui devait être simplement un apéro entre potes tranquille devient relativement gênant lorsqu’une voisine du coin, Emma Decaunes, fit son apparition et se joignit à nous, sous prétexte qu’elle s’ennuyait (et il y avait de quoi, tout était à moitié pété et l’avenue vide). Ah ! Emma ! Mince non pas toi ! Me voila à tes cotés aussi timide qu’un ado puceau, ça ne va pas du tout !! Heureusement tes cocktails aux fruits rouges étaient délicieux, cela a vite participé à détendre l’atmosphère.
Bon Mingoo me réveille pour bouffer. Au revoir tout le monde !! Demain j’arrête la drogue.
Cette nuit c’était marrant, Inception like une nouvelle fois. Je rêvais que j’étais une femme, pourquoi pas, ça me change un peu. Dans un univers assez bucolique, style prairie/fleurs toussa ( en fait en y repensant ce sont les images de Maeve dans WestWorld, ok ok ) mais quand même un peu chelou. Mais en fait le personnage, cette femme, que je suis dans mon rêve se rend compte qu’elle même est en train de rêver, et que ce n’est pas sa réalité.
Alors, elle/je me force à me réveiller dans ce rêve surnaturel pour me rendre compte qu’en fait elle/moi sommes prisonniers dans une cage faite de verre et de métal, dont la géométrie et les points de fuite me font penser que nous sommes dans une cellule enroulée autour d’un axe géant, dans un des cercles de cellules comme la nôtre, dans une forme de tambour géant qui pourrait ressembler à une machine à laver. Mais en fait, ce tambour géant recréé comme on le voit si bien dans beaucoup de films de SF une gravité, tout simplement, pour nous les hommes captifs. Car ce sont des hommes et femmes qui sont captifs, je peux en entre-apercevoir certain(e)s au travers des murs de verre de notre cellule (je dis notre, on est deux, la femme que je joue mais qui commence à être autonome, et moi, qui suis conscient de la situation assez rigolote ).
Nous sommes donc prisonniers de ces cages dans ce qui semble être un immense vaisseau spatial, contenant un ou plusieurs tambours comme celui auquel nous appartenons. Mais même si je ne les ai aperçus dans mon rêve, ni elle d’ailleurs n’a pu à priori les voir non plus, nos geôliers ne sont sûrement pas humains et dieu sait quel sort ils nous réservent. En tout cas, c’était une de nos craintes avec la femme, ils ne sont pas rendus compte que nous nous étions réveillés, et que nous étions entrain de chercher une solution pour nous échapper.
Il nous fallait elle et moi trouver une solution. Notre première étude de la cellule ne nous permet pas de trouver de faille. Nous avons alors émis l’hypothèse elle et moi que peut être un autre humain avec lesquels nous étions en rêve forcé aurait une solution. Nous nous sommes donc rendormis, pour replonger dans le rêve de cette femme et effectivement, pouvoir entamer une discussion avec les autres humains eux aussi plongés dans le même rêve. Et l’un d’eux avait une solution : Autant dans la réalité de cette femme (mais toujours dans mon rêve, hihi) cela semblait impossible, mais nos étranges extraterrestres n’avaient semble t-il pas tout envisagé, et surtout de la manière dont nous pourrions déjouer leurs sécurités une fois plongés dans le rêve dans lequel pourtant ils nous ont enfermé. Situation intéressante n’est ce pas.
Effectivement, le plan de cet autre humain (impossible de mettre un visage connu dessus, tout comme la femme d’ailleurs) nous as montré comment transcender le rêve dans lequel nous étions en train de discuter pour avoir un sorte de vision de l’extérieur du rêve, leur réalité donc, ce qui permettait de se balader absolument partout jusqu’à traverser les parois, sauter de cellule en cellule, ou s’éloigner tellement que la vision complète du tambour géant s’est enfin offerte à nous. Wouh !
Sur ce, alors que nous progressions à grand pas pour nous libérer dans ce vaisseau géant, mon réveil a sonné 7H00, la con de sa race. Avec un peu de chance, je continuerais ce rêve plus tard, comme c’est des fois le cas, dans quelques jours, mois ou années.
Bon, moralité, chuis fatigué moi ce matin avec toutes ces conneries
Un bon rêve bien long et foisonnant de détails pour bien commencer l’année !
J’ai de nouveau 20 et quelques années et nous venons avec ma petite famille de déménager dans une nouvelle maison en co-propriété, et mon petit doigt me dit, vu le premier aspect de la ville et cette sensation vaguement familière qui m’envahit, emprunte d’une certaine mélancolie, que nous nous sommes installés maintenant à Lyon, qui est un peu la ville de mes origines du coté de mon père biologique.
L’ambiance, l’atmosphère qui règne dans la copropriété est un peu étrange, sans être spécialement inquiétante, heureusement. Déjà, les couleurs de notre maison et de celles environnantes sont surprenantes, dans les tons marrons, plutôt sombres. Tellement uniformes qu’on aurait pu croire de loin qu’elles sont en bois, mais il n’en est rien, elles sont bien en bêton ou en pierre, difficile à dire de premier abord, et d’une architecture un peu singulière, entre style far-ouest et colonial. Le porche de notre entrée est un peu étroit et composé d’une haie de petites colonnes fines façons monastère, et donne à une petite porte d’entrée assez discrète, dons les tons sombres la noie un peu dans l’ombre de l’édifice. L’intérieur de la maison une fois découvert est à la fois vieillot et clairement à rafraichir. L’imbrication des pièces et couloirs est également à revoir intégralement pour faciliter le passage, notamment jusqu’à ma chambre, curieusement délicate à rejoindre, mais le décor en est chaleureux et il est bien évidemment toujours agréable d’avoir son espace à soit !
Maintenant installés, je peux m’aventurer à l’extérieur et explorer le voisinage. Mais je passe tout d’abord devant cette porte un peu étrange, du moins à cet emplacement, sur la devanture de notre maison. Je pousse la porte sans vergogne – après tout je suis chez moi ! – pour arriver dans une petite pièce relativement en pagaille. Ici et là gisent plusieurs jouets anciens, comme de vieilles voitures en métal peint, des chevaux de bois, des oiseaux empaillés et leur cages, des poupées, des livres pour enfants. J’ai un peu de mal à comprendre de prime abord ce que font là tous ces jouets, mais des détails de la scène attirent mon attention : Un étal, une vieille caisse enregistreuse. j’étais dans une échoppe spécialisée dans les jouets anciens, qui devait, après réflexion en live dans le rêve, louer l’espace aux anciens propriétaires de ma nouvelle maison. Intéressant !
Mais je ne veux pas m’arrêter là. Après tout, la maison est grande, la co-propriété aussi, il y a certainement milles choses à découvrir encore. Alors, délaissant le petit magasin de jouets, je m’aventure à l’extrémité gauche de la maison. Quelle est pas ma surprise de découvrir que nous sommes adossés à une sorte de salle de spectacles pour les enfants, un amphithéatre assez profond dont la scène est composée de plusieurs strates composées de décors différents, des cordes, des poutres, etc. j’ai hâte d’y découvrir des spectacles et j’entends déjà vers l’entrée de la salle une mère et ses enfants qui discutent et plaisantent, ce qui me rassure sur la vitalité du lieu.
Délaissant une nouvelle fois cette extension amusante de notre voisinage, je pars cette fois-ci explorer la zone derrière notre maison, car j’avais aperçu une forme d’extension de pierre brune qui la prolongeait. La surprise était totale : nous étions en fait accolés à une galerie certainement très ancienne creusée dans la roche, mais qui regorgeait de vie. Des boutiques, des magasins, des restaurants, eux aussi dont les emplacements étaient creusés dans la roche. je déambule maintenant dans cet assez vaste espace de galeries naturelles en observant l’activité de chacun. Il y a ici et là des restaurants qui semblent d’origine asiatique, et m’attardant sur l’un d’entre eux, je vois à l’étage de celui-ci les cuisiniers et cuisinières qui s’affairent pour préparer les plats des clients. Ce marmiton d’ailleurs ne semble pas content, et incendie littéralement sa co-équipière qui lui répond sèchement dans un langage que je ne comprends pas pendant qu’elle s’affaire à préparer ce qui ressemble vaguement et de mon point de vue en contrebas à une coiffure composée de longues nouilles noires – je me demande bien ce que c’est comme plat !
Je continue ma route et remonte le long de la galerie naturelle, trouvant ci et là quelques emplacements fermés ou vides, et déjà commence à naitre en moi l’idée que mon association et moi pourrions occuper les lieux pour y installer notre collection, ouvrir une exposition. En arrivant à ce qui semble être le bout de la galerie, s’ouvre un grand espace lumineux et en m’y engouffrant, je constate que la galerie naturelle en pierre laisse la place maintenant à un immense centre commercial ultra moderne, vâste et lumineux, un peu comme les Quatre Temps de la Défense. La lumière naturelle du lieu est bienvenue et invite à quitter l’obscurité relative de la galerie naturelle. En arrivant dans une forme de nef gigantesque qui ouvre l’espace du centre, je tombe alors sur une zone de loisirs qui comporte de grandes bornes d’arcade avec des jeux connus. Formidable ! Je m’approche bien évidemment, attiré par les grands écrans et les projections d’images de jeux connus tels que Sega Rally ou Virtua Fighter, mais pour m’apercevoir rapidement que les trois bornes du bout de gauche de cette longue lignée ne sont que des vidéos qui tournent en boucle. Ce début de déception est rapidement évacué en arrivant sur la quatrième borne, sur laquelle un couple est entrain de jouer à un autre jeu de combat, qui cette fois-ci est bien réelle, ouf ! Les trois premières bornes, je me dis maintenant, devait simplement être en maintenance.
Je dépasse maintenant les bornes (ohohoh) pour continuer d’explorer le centre commercial. Il y a bien devant une grande surface façon Carrefour ou Auchan ou autre, mais cela ne revêt à mes yeux peu d’intéret. Poursuivant ma route dans les profondeurs de la galerie, un espace, semblant vide, attire soudainement mon attention. Je vois à travers les vitres un peu sales et peu entretenues un vieil écran d’ordinateur, probablement des années 80/90. Bon sang ! Je rentre alors dans l’emplacement, surtout que celui-ci n’est pas fermé et semble abandonné, et commence à scruter avec précaution tous les objets que je peux y trouver. Et les découvertes s’enchainent et sont formidables ! Des dizaines d’anciens ordinateurs comme des Commodore PET, des HP 75 ou 85, etc sont déposés là, sans entretien, poussérieux, pour une raison inexpliquée. Il faut que je les récupèrent, il faut que je les sauvent. Mais avant tout cela, en ais-je bien le droit ? Elles appartiennent encore certainement à quelqu’un, ou quelque chose.
Cette question trouve rapidement une réponse, lorsqu’au détour d’une pièce, toujours jonchée d’anciens ordinateurs épars, je tombe sur ce qui doit être la véritable entrée de cet emplacement commercial, et un groupe d’individus semble pourvoir une forme d’accueil pour de potentiels acheteurs. Damn, je dois aller les voir et négocier la reprise de ces anciennes et précieuses machines ! Prenant un peu le temps de les observer, je me dis qu’ils ne sont pas des propriétaires ou vendeurs ordinaires : Déjà, leurs tenues sont bien trop sombres, avec de longues redingotes ou manteaux en sky ou que sais-je qui leur donne un petit air de malfrats façon Syndicate. Etonnant tout de même comme situation, et finalement je me met à douter qu’ils soient réellement les possesseurs légaux des lieux. Mais bon, peu importe au point où j’en suis, ils régissent les lieux et il faut donc que je négocie avec eux.
Je ne me démonte pas et m’avance vers le groupe, les rejoignant, fait amusant je m’en rends compte maintenant, de derrière la scène alors que leurs potentiels clients eux arrivaient bien devant l’emplacement pour y être guidés. Evidemment, le premier homme auquel je m’adresse pour détailler ma requête est un peu surpris, mais ne se démonte pas et me renvoie vers cet homme imposant, assis sur un petit chevalet – trop petit vu sa carrure – au centre du groupe. C’est lui le chef, c’est auprès de lui qu’il va falloir montrer patte blanche pour arriver à mes fins.
Leur chef, un homme à forte carrure, esquisse un sourire en me voyant approcher. La discussion s’engage, et je présente mon souhait : Récupérer ces anciennes machines certainement sans intérêt pour eux, mais qui sont bien évidemment primordiales pour moi. Pendant que je soumet ma volonté, l’homme me toise du haut de son imposante stature, et ce petit sourire en coin lui donne un vague air d’un personnage connu, le premier boss de Final Fight. Intéressant. Clairement, la situation aurait eut de quoi suffisamment inquiéter n’importe qui à ma place et certainement réfréner tout de suite sa requête. Mais bon sang, ces vieilles machines, c’est tellement important ! je ne vais pas me laisser impressionner. Alors, je saisis tout mon courage et surtout ma capacité à négocier avec humour et je l’espère intelligence à l’instant présent avec des personnages plus haut gradés que moi.
L’homme ne parait pas très satisfait, mais je vois que j’ai tout de même gagné un tant soit peu son estime, et qu’il ne ferme pas du tout les négociations, au contraire. Finalement, tous les deux nantis de nos carte de visite respectives, nous reprendrons nos négociations plus tard certainement. Je dois réfléchir à un deal, même si je n’ai pas assez d’argent c’est certain, qui soit suffisamment être intéressant pour eux afin qu’ils me laissent patte blanche, et récupérer ces anciennes machines avant leur disparition. Délaissant le centre commercial, mais prenant la rue parallèle à la galerie naturelle, je rentre alors chez moi sous le soleil couchant et les ondes de chaleur sur la route, milles questions en tête, échafaudant un plan pour cette acquisition, rencontrant au passage ma sœur qui elle aussi avait vadrouillé dans le voisinage avant de rentrer à la maison. Le soleil disparait enfin au loin, cette journée d’exploration prend fin et je me réveille enfin.
Ce statut date de 2020 et est accessible sur Facebook
Nous sommes en 1996, en avril ou mai. Je commence sérieusement à m’interroger sur la nécessité ou non de préserver tout le patrimoine numérique, informatique et jeux vidéo, ou plutôt comment faire cela. Des amis possèdent des micros plus ou moins devenus rares, et j’ai moi-même quelques machines dont un C64, un SX-64, une Vectrex, quelques MSXs glanés ci et là à Montpellier, ST, Amiga et beaucoup de jeux. Nous sommes même allé chez Ra, le célèbre graphiste de la démoscene Amiga qui habitait alors Montpellier, et qui nous a sorti de son chapeau un magnifique Sinclair ZX-80 « parce qu’il est trop beau » et qu’il avait acheté pour 20 francs aux puces (lol). Mes potes d’école d’ingénieurs kiffent mes vieilles machines, et viennent jouer chez moi à mon MSX2 et mes jeux coquins (Peach Up, Pink Sox, etc). Bref, tout ce beau monde autour de moi, et moi-même bien sûr, adorons en fait ces vieilles machines en voie de disparition.
Alors, oui bien sûr, il faut faire quelque chose ! Mais par quoi commencer ? Cette année, j’étais en stage de mémoire d’ingénieur au LIRMM, un laboratoire appartenant au CNRS de Montpellier, sur un stage vraiment passionnant concernant l’immuno-génétique. Du coup, j’étais toute la journée ou presque sur Montpellier, et j’allais presque tous les jours chez mon ami de toujours, Eric Fantone. C’est d’ailleurs grâce au LIRMM et l’accès Internet de l’université de Montpellier que naîtra le site Musée d »Histoire Naturelle Informatique, l’ancêtre de MO5.COM, premier musée virtuel francophone dédié au patrimoine numérique !
Voyant ma nouvelle préoccupation, Eric me ramène un jour un magazine qu’il a trouvé dans une nouvelle boutique qui vient d’ouvrir près de Montpellier, et qui s’appelle Chez Bouzille (certainement avec un rapport à Bouzigue, je pense;) ). Ce magazine, c’était le numéro spécial de Noël 84 de l’Ordinateur Individuel, qui relatait sous la forme de courtes fiches les caractéristiques principales de près de 128 machines ! une vraie bible pour alimenter mon nouveau site web !
Mais Eric me dit aussi que non seulement, on trouve des magazines chez Bouzille, mais aussi des machines anciennes, et que définitivement, je devrais venir voir car cela devrait m’intéresser… Tu parles !!
C’était extraordinaire !! un hangar industriel bourré du sol au plafond de machines de tout âge, de toute provenance ! c’était fou !! Il y avait des milliers de machines, de périphériques, des tas de disquettes, de magazines, de livres sur l’informatique. On marchait sur les machines, tellement il y en avait partout. Il m’est arrivé, souvenir mémorable et dément, de gravir véritablement une montagne de PC de plusieurs mètres de hauteur car il y avait parait-il dans le dernier PC en haut une carte réseau intéressante (hint : c’était bien le cas !). J’ai commencé alors à acheter des dizaines de machines, des ordinateurs, des claviers, de tout, dans des quantités folles. Le principe de base de Chez Bouzille était prodigieux : vous payez au kilo. Un kilo d’informatique ? Ok, ce sera 10 francs ! 2 kilos ? 20 francs ! incroyable ! Devant les quantités démentes de matériels que je prenais, le vendeur finalement me fera des tarifs à l’oeil, du genre « Allez, le gros tas de merdier là, je te le fais à 80 francs, ok ? ».
C’était d’ailleurs le même plan à l’Emmaüs de Montpellier, où je chargeais des dizaines voir centaines de kilos de machines, périphériques, jeux, des fois même à la brouette tellement il y en avait. Je remplissais du coup la 405 break de Marc Hugon pour quelques centaines de francs ou beaucoup moins. C’était vraiment une époque complètement folle.
Mais revenons à nos Alice. Un beau jour où je faisais mes courses à Bouzille, je tombe sur un nid d’Alice. J’en vois un, puis deux ou trois. Puis des dizaines. Nom de Dieu, mais qu’est ce que c’est que ça ? D’où venaient ils tous ?! J’ai tout ramassé en hâte comme un fou. Malheureusement le vendeur de Bouzille ne pourra pas m’en dire plus sur la provenance de tous ces Alice, 4K, 32K et Alice 90. Le plus étrange est presque que les ayant testés, tout ou partie déjà à l’époque, je me souviens parfaitement avoir été très surpris de constater que la grande majorité ne fonctionnaient pas. Comme si ces machines avaient été mises au rebut, soit à la sortie d’usine, surtout qu’esthétiquement elles paraissaient neuves, soit des retours de magasins non réparables, ou autre. Je ne sais pas. Cela reste un mystère pour moi même 24 ans après.
Mais, pourquoi ces Alice sont ils venus mourir à Montpellier ? D’où Le Cimetière des Alice.
Au fait, sur la photo précédente, il en manque encore 3 ou 4 que je n’ai pas eut le temps de rapatrier depuis le grenier de ma grand-mère, et bien entendu, c’est sans compter sur les dizaines d’exemplaires qui sont maintenant à Paris dans les collections de la magnifique association MO5.COM !
Je fus un des premiers backeurs de la console Ouya en 2013, pensant qu’elle aurait pu révolutionner un peu nos usages du numérique et des jeux vidéo. Il y avait notamment un « store » unique avec d’innombrables merdes plus ou moins jouables, même si quelques fantastiques œuvres comme Tower Fall sont sortis tout d’abord sur cette pauvre machine mal née.
Et puis, il y avait des shoots, et notamment ce Syder Arcade HD que je ne connaissais pas du tout. Devant mon amour pour ce type de jeu, je me suis dit « pourquoi pas ? » et voila que je jouais ma première partie de Syder Arcade sur Ouya.
Mais… c’est pas mal du tout ! J’y reviens immédiatement. Mais, c’est très bien ! Mais, c’est incroyable pour cette petite console !! Superbe visuellement, très jouable malgré le terrible lag des manettes de la Ouya, et puis surtout… Nom de Dieu, mais c’est quoi ces musiques ? Elles sont magnifiques !
Voici d’ailleurs un trailer de l’époque qui présente des images du jeu sur Ouya :
Il était tellement bien fait pour une petite Ouya et son Tegra 3, avec ses décors magnifiques et détaillés en 3D, ses textures fines et ses petits effets Apple II ou C64 rigolos, que je le montrais à tous ceux et celles qui voulaient découvrir ce que la Ouya avait bien dans le ventre. C’était un peu sa killer app en quelques sortes.
Et puis, l’Ouya est morte, et avec elle pas mal de mes coups de cœur sur les jeux qu’elle abritait, et notamment ce Syder Arcade HD. Oh, non que je l’avais oublié, mais il faisait pour moi partie de l’ADN de la Ouya, et il était certainement maintenant mort et enterré avec elle, au panthéon des machines et jeux qui n’auront pas duré suffisamment longtemps pour véritablement marquer leur temps.
Et puis quelques années plus tard, sans que j’en compte particulièrement le nombre exact, je parcours nonchalamment les jeux de la boutique de Steam, et que vois-je, je vous le donne dans le mille : Syder Arcade sur PC Steam !! WAIT WHAT !?
J’ai téléchargé tout de suite le jeu après l’avoir acheté une petite dizaine d’euros, fébrilement, et je relançais enfin ce shoot magnifique sur une plateforme pérenne. Le jeu sur Steam a été embelli, augmenté d’un nouveau « vaisseau » jouable, profite de décors 3D boostés et modernisés en FullHD et bien évidemment toujours de l’excellentissime bande sonore. Mon Dieu, merci !!
Devant tant de bonheur et voulant dès lors participer à faire connaitre ce shoot magnifique, je me suis fendu d’un petit test vidéo dans lequel je parcours tous les stages et termine le jeu, et démontre même quelques stages bonus il faut le dire, assez énervés 😀
Afin d’agrémenter ma vidéo d’informations un peu plus utiles que simplement le nombre de boulettes à l’écran dans le stage X, j’ai pu contacter l’auteur de ces magnifiques musiques qui n’est d’autre que Christian Meneghini, dont j’ai fait l’interview suivante :
Interview de Christian « Xevian » Meneghini, coder, sound designer, co funder of Studio Evil in Italy :
Prez : Can you present yourself please for all the people interested into your games and your music ? What videogames do you like ? movies you like ? music you listen to ?
Christian : I am the CTO and one of the three founders of Studio Evil and I’m 43 (woah, I’m that old!). I have been a developer on Microsoft platforms (custom tools and utilities, management tools, etc) for years and systems analyst for a lifetime. I am a realtime rendering addicted and demoscene lover. I realized my dream to drop everything and start with a couple of friends the company we always wanted to have: Studio Evil!
Christian : Speaking of games, I’m a big fan of retrogaming, a word that, translated to my age, refers to games such as Arkanoid, Shinobi, Out Run, Rastan, Golden Axe, Bubble Bobble, Bombjack, Double Dragon and so on 😀 This list includes the arcade side only. If we want to talk about home gaming, well, along with some Atari rough game consoles, I literally love my first home PC, the Sinclair ZX Spectrum on which I started developing in BASIC and then in assembler. Then Commodore Amiga came out, and it was a Blast. Full power to graphics and music! I can’t forget the games I played on that system, but there are too many to pick a single one. I could name Turrican II, Xenon 2, R-Type, Gods, Syndicate, Cannon Fodder, Lemmings, Monkey Island, Speedball 2, etc. Also the movies I like are too many to name only one of them!! Blade Runnner, the Star Wars saga, Ghostbusters, Karate Kid, Back to the Future, Terminator 2, Pulp Fiction, Fight Club, Matrix, Leòn. I’m also addicted to tv series and short movies! Here there are just three of them: Kung Fury, Stranger Things, Westworld.
Speaking of music, I love to listen to every kind of music, from classical music to heavy metal, but I really love everything that is synthesized and has retro synth feeling.
Prez : Can you present Studio Evil studio please ?
Christian : Studio Evil was founded in 2011 by me and my friends Marco and Luca in Bologna, Italy. We develop video games and virtual reality experiences, focusing on new technologies and mixing them with a bit of retro style. We currently have three game released on Steam. Syder Arcade is the first of them, a side scrolling, multi-directional shoot ’em up designed as an uncompromised old school experience. After winning Games of Health Europe 2012 we developed Relive, an applied game that aims to raise awareness of the importance of the cardiopulmonary resuscitation protocol. We’re currently working on Super Cane Magic ZERO, an action RPG developed in collaboration of the comic book artist Sio. This game is currently in early access on Steam. We aim to work on a new proprietary game at the end of this year.
Prez : How is it going for what seems to be an independant game studio such as Studio Evil in Italy ? in Europe ?
Christian : The video game industry in Italy is relatively new. There are around a hundred teams in Italy, most of them formed by very few developers (2/3). For this reason we know each other a lot, which can be very useful if you are looking for someone to share your work experiences with. Europe has a lot of very good game development teams, but a big obstacle is the language barrier. Even if all the developers can speak English the communities are separated and communicate in their own national language. This creates fragmentation, making useful information not accessible to people from other countries and causing collaboration opportunities to be less likely to happen.
Prez : What was the exact intent behind Syder Arcade ? what is the message, the ambition, the feeling, the envy behind it ? What do you want people to feel while playing it ?
Christian : We are all gamers before developers and we wanted to create something that could express our passion for retro titles. Syder Arcade is all about nostalgia and instant fun. There isn’t a deep message behind the game, we just wanted to create something that could be challenging and enjoyable for our players! You obviously have to play at Arcade or Pure level. Hard as games of years ago were 😉
Prez : I think the only trouble with Syder Arcade is the low number of different stages in the main game, only 6. It’s a bit disappointing i should say, maybe because i like your game so much. Why is that ?
Christian : The idea behind the design of this game is that the player should increase the difficulty level while he/she improves. Six stages might be few, but it takes a lot even to the most skilled player to complete them in Pure mode! Apart from that, we always hope to find a way to release some additional content to the game, so maybe one day you’ll be able to play on new Syder Arcade stages.
Prez : I noticed some different influences in Syder Arcade, of course some Space Opera themes, boss inspiration maybe from games as R-Type or Gradius for the two last stages for example, maybe some inspiration from Turrican or Chris Huelsbeck for the music themes and style ? Do you agree ?
Christian : Yes, you cited many of our inspirations. Syder Arcade is a love letter to all the games we used to play when we were kids. Those titles played a big role in our choice of becoming game developers. I’m still following the work of Chris Huelsbeck today, I think he is one of the best electronic music composers.
Prez : I noticed that the Ouya version of Syder Arcade is slightly different from the common Android version, and offers for example these famous retro video modes that are so funny and that we can find in the PC version. Is there a reason why ?
Christian : When we released Syder Arcade HD, OUYA was more powerful than the average Android device of the time. This meant we could expect better performances and, most of all, that we could test the game on the exact hardware that was going to be used by the final player. This gave us more flexibility and allowed us to add some of the features we had to give up in the Android version. Sadly OUYA failed, and this version is no longer maintained.
Prez : I did look at the credits for Syder Arcade. You appear as :Coding / Shaders / Music : Christian Meneghini. And co-creator of Studio Evil ? Wow, all of that at the same time ? What is the magic you’re using to do so ?
Christian : Many game developers are passionate of various fields, and in a studio small like ours it is very important to have a flexible team. In my case coding has always been my occupation, while I dedicated to music and game development a lot of my free time before Studio Evil was created. I just turned my passion in a full time job. Sadly today I spend more time on company management (and my family too) and for this reason I have to sacrifice some other things, like music production. But I’ll be back, I promise 🙂
Prez : The music you composed for Syder Arcade is so great. Everything is so great to my eyes in this game. It’s a piece of Art. Do you think that videogames should become Art, or be seen at somehow point of view as an Art ?
Christian : We are always happy to hear that somebody appreciated one of our project. In video games there’s lots of art going, this is indisputable. Syder Arcade wasn’t designed to be a piece of art, but just a video game, and in my opinion this is enough 😉 Art is, eventually, in the eye of the beholder.
Prez : Is the mechanic man’s name in stage 3 is Mario ?
Christian : No, his name is Markus, aka Notch 😉
Prez : Thanks for your time ! we love your games, and we would like to insert coins to continue 😉
Vous pouvez acheter en démat la musique de Syder Arcade pour quelques euros, et l’écoute est gratuite sur BandCamp :
Vous pouvez acheter le jeu Syder Arcade sur Steam notamment, et aider le studio Evil en achetant le jeu, puisque c’est je pense un must-have pour tous les fans de shoot them ups : https://store.steampowered.com/app/252310/Syder_Arcade/ ou sur le site dédié : http://www.syderarcade.com/ sur lequel vous trouverez le teaser de la nouvelle version Syder Arcade Reloaded pour la console Nintendo Switch !
Finalement, si vous voulez faire un petit coucou, voici le profil de Christian Meneghini si vous souhaitez le féliciter (il appréciera, tout le monde a besoin d’amour ) : https://www.facebook.com/xevian360?ref=br_rs
Si une musique signifiait à elle seule toute votre jeunesse, pour ne pas dire votre enfance, quelle serait-elle ? Une musique que vous auriez mis comme moi 30 ans à retrouver, ne sachant plus d’où elle venait, quel instrument avait pu la jouer ou dans quelles circonstances vous l’aviez entendue ? Une musique qui a elle seule procure une explosion de bons souvenirs dans votre tête, rappelle une période insouciante et oisive de votre vie, de belles images, de moments tellement agréables qu’ils vous ont marqués eux aussi pour toute votre vie. C’est mon cas, aussi, laissez moi vous la présenter.
Un magasin Tandy comme au bon vieux temps ! Souvenirs !
Nous sommes en 1988. J’avais 16 ans et je travaillais pour la seconde fois de ma vie un été au magasin Tandy du centre commercial Montlaur de Balaruc Les Bains et sa galerie marchande, que gérait ma mère à l’époque (coucou Ma). Travailler au magasin Tandy pendant un mois était pour moi une aubaine incroyable ! Outre que ce furent mes premiers vrais emplois intéressants, même si « que » saisonniers, j’étais au milieu de ce que j’affectionnais le plus : l’électronique, la musique, l’audiovisuel, l’informatique, les jeux vidéo, etc. Mais quel bonheur !
Et puis un beau jour que du nouveau matériel était arrivé, et que je faisais les cent pas dans le magasin pour aider les clients à trouver ce qu’ils cherchaient, j’ai entendu cette musique incroyable. Immédiatement, elle m’a séduite. Ses envolées, ses variations, la chaleur des instruments sélectionnés, les bruitages comme dans les meilleurs jeux vidéo de l’époque, les basses puissantes, tout était top. Et d’ailleurs, connaissant depuis peu la fantastique borne d’arcade de Out Run, ce magnifique jeu de Sega avec des musiques d’une qualité révolutionnaire, j’ai d’abord cru que les deux étaient liées, et donc que cette musique provenait de la borne d’arcade.
Mais non, dans mon magasin, point de borne Out Run, mais des nouveaux claviers signés par Casio, dont ce Casiotone MT-540, avec ses deux bons haut-parleurs stéréo. Oui, cette musique provenait de cet instrument ! C’était dingue ! Dingue de s’apercevoir du fossé abyssal qu’il venait de creuser au niveau de la qualité sonore (avec ses échantillons en PCM, Pulse Coded Modulation) par rapport à ses petits frères que nous avions, et leurs sons de flûte dégueux ou leurs percussions ridicules à base de « bip ».
En voici une capture audio complète et de très bonne qualité :
D’ailleurs, un des commentaires de cette vidéo vient directement étayer mes souvenirs : « This always reminded me of the beach-driving scene music in the arcade game Outrun 😀 »
Et c’est exactement ça. Le rythme latino fusion, les klaxons des voitures, les percussions typiques des pays d’Amérique du Sud, les vagues, les cris des oiseaux, les basses synthétiques qui slappent… Bref, oui, ce morceau de musique, cette démo technique des claviers Casio sonne complètement synonyme pour moi des musiques du saint Out Run en arcade.
Mais au fait, quelle est l’inspiration de cette démo ? Pourquoi est-elle si extraordinaire par rapport aux Jingle Bells et morceaux quelconques de musique Classique, accompagnés d’un rythme tout pourri, et qui font d’habitude office de démo pour les claviers grand public ? C’est quelle est l’adaptation d’un chouette morceau de Shakatak dénommé « Night Birds » qui fait très La Croisière S’amuse dans les années 80 et que je vous laisse apprécier, visuellement et auditivement :
Sympa n’est-ce pas ? Et vous, quelle est la musique qui vous bascule immédiatement 20, 30 ou 40 ans en arrière ?
Ultraman sur Netflix est une série grotesque : Les combats vite fait, le scénario lent et peu motivant, les personnages vraiment pas attachants, à part ce Bemlar si mystérieux et qui ne révèle rien de lui ou ses motivations. Et puis à la fin du treizième épisode de cette première saison vraiment pas folichonne, il y a cette séquence de quoi, 1m30 secondes, que je vous laisse découvrir :
Et là on remet tout à plat. Elle est parfaite. Elle est superbe. Elle est incroyable ! Elle est prodigieuse ! Et je vais vous expliquer pourquoi.
Ces 1m30 secondes sont d’une richesse scénaristique incroyable face à l’immense néant de tous les épisodes précédents, comme si les scénaristes s’étaient soudainement réveillés de leur torpeur pour faire enfin passer le message qu’ils voulaient donner. Alors, voyons ensemble une analyse de ce fameux message.
Du ciel menaçant et d’un ennemi invisible, une bombe atomique géante menace de s’écraser sur le Japon et de tuer tout le monde. Je pense que vous avez saisi le tableau : La bombe atomique d’Hiroshima nourri et nourrira jusqu’à la fin des temps l’imaginaire des Japonais. C’est d’autant plus vrai que lorsque le centre de contrôle détecte l’engin rentrant dans l’atmosphère, ils annoncent que celui-ci affiche un poids d’environ 5 tonnes. C’est très proche du poids réel de Little Boy, la bombe atomique Américaine qui rasa Hiroshima (https://fr.wikipedia.org/wiki/Little_Boy) avec ses 4400 kilos.
Le doute n’est à ce stade plus permis, ce n’est pas du tout un hasard, surtout qu’à vu de la taille de l’engin par rapport à Bemlar, son poids devrait plutôt coller autour des 50000 tonnes voir beaucoup plus.
Mais continuons notre analyse. Alors que nos héros, à bout de force mais victorieux des ennemis sur leur sol sacré, un ennemi vicieux et sans honneur, assistent impuissant à l’arrivée de la bombe, Bemlar apparait une nouvelle fois et s’interpose comme un messie, un chevalier, et d’un geste détruit la bombe et réduit à néant l’engin ennemi qui l’avait lancé, sauvant du coup le Japon. Son casque de Samurai démoniaque, de Oni, ne nous permet pas de douter du symbole qu’il revêt pour sauver le Japon : il s’agit d’un Samurai sacré, divin, un Dieu envoyé par la prière des Japonais pour les protéger et exterminer l’ennemi.
Mais, pour autant, on peut donner une autre lecture de l’intervention divine de Bemlar, une lecture beaucoup plus proche cette fois-ci de notre continent, une approche christique. Bemlar représente le Christ, un Christ cynique et provocateur dans le premier épisode, mais tout de même un Christ protecteur et enclin à vouloir sauver les hommes, dont il va avoir besoin (voir les explications en fin d’article).
Lorsqu’il se mesure enfin à la bombe, à ce danger venu du ciel qui menace l’humanité, envoyé par des démons invisibles aux yeux des hommes (le vaisseau qui largue la bombe est invisible à l’oeil nu et aux radars), il s’interpose, corp et âme et accompli un miracle : Le miracle de sauver les hommes. Il fait ce choix délibéré au péril de sa vie, mais tout dans son action respire la confiance en lui, la confiance en ceux qui croient en lui. Plus précisément encore, il accompli ce miracle en utilisant les mêmes gestes que le héro Shinjirö, le signe de croix qui libère le rayon Spacium, ce rayon libérateur, protecteur, purificateur, ce qui est bien sûr significativement très fort et affirme le coté christique du personnage, inspiré par la foi et les actes des hommes.
Mais analysons ensemble la séquence la plus intéressante de cette vidéo, celle où Bemlar se lève justement pour contrer la bombe, avant d’aller vers la conclusion :
Au terme de cette action divine, Bemlar descend rejoindre nos guerriers au sol et prétend être intervenu pour sauver un des protagonistes durement blessé et sur le point de mourir, Yuko. Alors que dans le premier et huitième épisodes, celui-ci teste Shinjirö afin de révéler sa « foi », son pouvoir, et se défini lui-même comme « l’ennemi numéro un ». Il évoque alors que ce dernier c’est réveillé (à la foi) et maitrise enfin tous les pouvoirs qui lui ont été confiés, et finalement ne s’y intéresse pas d’avantage. Il récupère donc le corp de Yuko, inerte, et va l’amener avec lui dans l’espoir de le ressusciter. A ce stade, on peut certainement conclure que toutes les actions de Bemlar étaient parfaitement orchestrées : Il savait ce qu’il faisait, et surtout je pense qu’il savait ce qu’il cherchait : des apôtres ! Des apôtres pour le suppléer, qu’il va former, éduquer, alors qu’il disparaitra certainement à son tour plus tard (rien n’est éternel et ce serait logique), afin de continuer de porter la foi en son nom et en son honneur. Mais cela, nous n’en serons sûrs que dans la deuxième saison en effet, si celle-ci a bien lieu.
J’ajouterai également un petit paragraphe sur N, l’extra-terrestre qui guide la famille des Ultraman sur la voie (aka la foi). Il faut se rappeler qu’aux yeux des Japonais, et c’est particulièrement vrai dans la série L’attaque des Titans, tous les étrangers sont moches, difformes, grands et étranges. Comme N. Celui-ci guidant nos héros, les supervisants, on s’aperçoit bien vite qu’il en sait bien plus sur la menace qui plane et ses protagonistes qu’il ne veut le dire. N est certainement un prêtre, puisqu’ils sont arrivés au Japon au 17ème siècle, avec leur foi mystérieuse, mais qu’embrasse rapidement une partie des Japonais. Et il y a fort à parier que N et Bemlar se connaissent très bien…
Bien sûr, il n’est nulle question ici de vous donner envie de regarder toute la série, quoique. Elle reste assez lamentable aussi bien en termes de réalisation que surtout de scénario, globalement. Mais cette scène m’a subjugué, m’a tellement surprise que j’en viendrais presque et très personnellement à excuser la médiocrité de tous les épisodes précédents, maintenant que la pensée des scénaristes est enfin plus claire pour moi. Mais est-ce suffisant ? A vous d’en juger.
La première fois que je t’ai vu, faisant tourner en boucle une démonstration de l’Arche du Capitaine Blood, de notre sacro-saint et génie Philippe Ulrich, je n’en ai pas cru mes yeux. Comment une machine aussi accessible en terme de prix pouvait être aussi puissante ? afficher d’aussi belles et complexes images ? Jouer une musique numérisée depuis l’album Zoolook de Jean-Michel Jarre en prenant le luxe de la modifier au passage pour la rendre originale ?
Avec toi j’ai découvert des horizons qui m’étaient inconnus jusqu’alors. Tes capacités extraordinaires pour l’époque permirent aux créateurs de jeux vidéo, dont certains sont devenus membres d’honneur de l’association https://mo5.com que j’ai créé pour sauvegarder les entités de ton espèce, de nous faire découvrir nous joueurs de jeux vidéo des mondes merveilleux et magiques, des ténèbres des corridors de pierres froides de Dungeon Master jusqu’aux cieux lointains et futuristes d’Elite.
Tu m’a accompagné avec brio dans mes premiers programmes informatiques vraiment conséquents, au contraire de tes petits frères les micros 8 bits, trop limités : des jeux vidéo, des logiciels de dessin, des logiciels de morphing entre deux images complexes avec mon pote Romuald. Tu étais capable, une fois programmé en assembleur, d’accomplir de véritables miracles. Tu pouvais même servir de décodeur Canal+ à l’époque, c’est dire que même le traitement vidéo ne te faisait pas peur. Rien ne te faisait peur d’ailleurs, même pas l’émulation PC où tu allais aussi vite qu’une vraie machine IBM PC équipée d’un 8086, la honte pour elles.
Et pourtant, elles t’ont bouffé. Elle t’ont enterrées, toi et ton grand ami et concurrent, le superbe Amiga qui te rendait souvent envieux à la cour de récré. Mais finalement, vous vous êtes sûrement unis dans la mort, au panthéon des machines merveilleuses qui firent de nous ce que nous sommes, des utilisateurs conquis et heureux, tout simplement, et qui vous devons tout.
Toi, mon Atari ST, tu es à jamais dans mon cœur et dans mon âme, et tous mes loisirs numériques et la joie que j’en retire, je te les dois en grande partie.
Il y a longtemps, très longtemps, dans un lointain royaume merveilleux, celui de notre enfance, Le Petit Ménestrel était une édition notamment de cassettes audio qui nous comptaient les merveilleuses histoires de fées de notre enfance ; Alors qu’en réalité, c’est que des histoires de cul ou presque, mais bon, quand on est enfant, on ne s’en doute pas encore. Mais bref, passons.
Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, les fables de La Fontaine, etc. tout ça était disponible avec un petit livre et une cassette audio à écouter au coin du feu avec maman. Si vous n’avez pas connu cette douce époque, loin des traders de Wall Street et des fanatiques de Daesh, vous trouverez quelques infos sur cette page WikiPédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_M%C3%A9nestrel
Mais voilà, vers la fin des années 80, la star, c’est plus La Fontaine ou que sais-je quels ringards. Non non non, c’est Mario ! On joue Mario, on vit Mario, on mange Mario, on boit Mario, on dort Mario, on ch.. bref, vous m’avez compris. Alors, malin comme un pinçon, qu’a fait notre Petit Ménestrel ? Ben tiens, il est allé voir Mario et son frère bien sûr !
Et je vous laisse découvrir au audio le fruit de cette rencontre un peu improbable ! Cela vaut un coup d’oreille. Ah, Princesse, que l’on aime vous entendre crier 😉
La première face de cette aventure :
Merveilleux, n’est-il pas ? Entre ça et les jeux Mario sur CDI, y’a pas à dire, en effet Nintendo a toujours veillé sur la qualité de l’usage de ses licences. Ahem..
Sur ce, allez, bonne nuit les enfants ! Et mangez pas trop de champignons – Winners don’t use drugs.
Les Tandy 1000 sont des ordinateurs compatibles PC très intéressants dans l’histoire de l’informatique, car ils font partie des tout premiers ordinateurs de ce type orientés vers le grand public, la famille et du coup, les jeux vidéo. En effet, lorsque sort le premier IBM PC 5150 en 1981, c’est une horreur ! La machine est très chère, peu performante surtout en jeu vidéo, doté d’une simple carte graphique CGA au mieux avec ses fameuses 4 couleurs immondes, et ne peut émettre de son à part des « bips » sur le haut parleur intégré. L’enfer.
D’ailleurs, les premiers jeux sur cette plateforme sont catastrophiques et souvent en mode texte tout dégueulasse, bien en dessous des productions de l’époque sur des « petits » micro-ordinateurs du marché, comme le Commodore 64, le Sinclair ZX-Spectrum voir même l’Apple II pourtant beaucoup plus ancien (1977).
Mais devant la pression du grand public et notamment la concurrence des autres constructeurs, IBM va décliner son standard PC sous la forme d’une machine dédiée à la famille, aux écoles et au grand public, capable de jouer avec de meilleurs graphismes et de faire de la musique. Il s’agit de l’IBM PC Jr, qui ne rencontrera qu’un succès très limité du fait du prix exhorbitant auquel il est sorti en 1984 et de contraintes techniques assez préjudiciables, en tout cas pour cette gamme de prix (environ 20.000 francs !) :
Mais le but n’est pas dans cet article de tergiverser sur ce pauvre IBM PC Jr. Par contre, l’initiative inspira la firme Tandy qui vendait des ordinateurs sous les modèles TRS-80 (Model 1, 2, 3 puis 4, et enfin Color Computer) et remportait un grand succès aux Etats-Unis voir un Europe, et qui s’est dit alors « Pourquoi ne pas construire nous aussi un ordinateur compatible PC orienté famille comme le PC Jr ? ».
Ainsi nacquit la gamme des Tandy 1000, dotée de très nombreux modèles et souvent évolutifs. Le modèle qui va nous intéresser ici est le 1000HX, un des modèles qui a le mieux marché dans le monde, grâce à son prix très contenu pour l’époque (environ 5000 francs tout de même en 1987) et sa parfaite compatibilité avec la gamme. Pour infos, tous les premiers modèles de Tandy 1000, dont notre HX ici, vont être dotés des caractéristiques techniques suivantes :
Un CPU Intel ou AMD 8088 à 4,77 puis 7,16 MHz (les deniers modèles seront même équipés de 8086 voir même 80286 !)
De 256 Ko à 640 Ko de mémoire vive en standard (là aussi, les derniers modèles peuvent aller beaucoup plus haut)
Un mode graphique amélioré par rapport au CGA, capable d’afficher en 320×200 voir 640×200 en 16 couleurs fixes, sans contraintes, que l’on nommera plus tard Tandy Graphics Adapter (TGA)
Un synthétiseur sonore sur 3 voies + canal de bruit blanc, semblable à celui de la console Colecovision ou la Sega SG-1000
Des bus d’extension pour ajouter de la mémoire, changer la carte vidéo selon les modèles, ajouter des entrées/sorties, ajouter une carte son Adlib pourquoi pas, etc.
Tous ces petits avantages, surtout graphiques, sonores et mémoires, poussèrent dès 1985 les Tandy 1000 sur le devant de la scène comme étant en fait les meilleurs PC du marché pour jouer. Tout simplement ! Et maintenant que les introductions sont faites, nous allons voir ensemble comment tuner un peu cette jolie machine qu’est le Tandy 1000HX :
Mon Tandy 1000HX était équipé de base d’un seul lecteur de disquettes mais heureusement d’un extension mémoire le portant à 640 Ko. Notre étude ne portera donc pas sur ce dernier point, car ces extensions sont relativement rares et chères malheureusement.
Changement du CPU par un modèle plus rapide
L’Intel 8088 n’est pas un processeur très rapide, même à 8 MHz (7.16 pour être plus précis). La faute notamment à un bus de données 8 bits qui permettait de fabriquer des ordinateurs complets à moindre coût, avec des composants plus anciens ou moins performants. Du coup, les performances relatives de notre Tandy 1000 s’en ressentent, et un petit coup de pouce sera toujours le bienvenu.
Or, la société NEC avait à l’époque officialisé un deal avec Intel pour produire elle même des processeurs basés sur la technologie Intel, mais qu’ils optimisèrent. Ainsi nacquirent notamment les NEC V20 ou V30, remplaçants immédiatement un Intel 8088 ou 8086. Par contre, les optimisations dans ces processeurs compatibles vous feront gagner environ 20% de rapidité en plus ! Ce n’est pas rien !
Vous pouvez en trouver facilement sur les sites d’enchères et ce pour quelques euros. Pour le placer, ce n’est pas très compliqué. Ouvrez la machine et suivez le guide !
Une fois que vous avez enlevé la carrosserie de plastique de votre Tandy 1000HX, sachant qure la procédure est la même bien évidemment pour le 1000EX, vous pouvez accéder au blindage qui entoure la carte mère. Démontez le coffret avec le ou les lecteurs de disquettes, puis le clavier. Enfin, otez les nappes de connexion à l’alimentation et au clavier pour ne plus avoir que le blindage de la carte mère sous les yeux :
Enlevez le blindage délicatement, en faisant attention à ne pas tordre la tôle et ne pas perdre de vis, et vous pouvez admirer ainsi la carte mère nue de votre Tandy 1000 (rappelez-vous la chanson plus haut) :
Regardez ensuite en haut à gauche, et juste en dessous du connecteur d’extension : Notre CPU Intel 8088 (ou compatible) est ici !
Soulevez le CPU existant avec un tournevis plat, doucement, à chaque extrémité, entre son support et la puce, 2 millimètres à la fois, pour ne pas tordre ses papattes. Mettez le soigneusement de coté, comme toute pièce historique et d’origine de votre machine, et au cas où votre CPU de remplacement ne fonctionnerait pas bien sûr. Puis, prenez votre NEC V20 et insérez le à la place de l’ancien CPU, en respectant scrupuleusement le sens, à savoir comme ici sur les photos, l’encoche à droite du CPU :
Rallumez la machine pour vérifier qu’elle fonctionne bien. Un petit BIP caractéristique devrait vous rassurer sur le bon fonctionnement de votre Tandy 1000 ainsi légèrement boosté 😉
Si vous voulez voir quelques tests avec ce nouveau processeur, rendez-vous sur cette chouette vidéo :
Ajout d’un ventilateur silencieux
Notre Tandy 1000HX consomme peu, chauffe peu, et pourtant il est doté d’un ventilateur arrière au niveau de l’alimentation qui souffle plutôt fort, et cela s’entend. Je vous propose donc de le remplacer par un ventilateur silencieux du marché comme ce Noise Blocker XR-2 en 60mm:
Il est disponible un peu partout pour un peu plus d’une dizaine d’euros. Vérifiez bien toutefois qu’il soit en 12 volts et 60mm, afin de pouvoir remplacer facilement l’ancien. Pour le placer, il faut donc ouvrir votre machine et retirer la carrosserie métallique qui entoure l’alimentation afin d’accéder au ventilateur d’origine :
Il est très simple de retirer le lourd ventilateur d’origine, un puissant (trop puissant..) Mitsubishi. Par contre, gardez le de coté ! Pensez bien qu’il s’agit d’une pièce d’origine de l’ordinateur, hors de question de la jeter, surtout qu’il marche certainement encore.
Bref, une fois retiré, placez votre tout nouveau tout beau ventilateur Noise Blocker en lieu et place (et dans le bon sens, qui pousse l’air vers l’extérieur) de l’ancien. Voici à quoi cela devrait ressembler à peu près une fois le remplacement effectué :
Remontez votre Tandy 1000HX et faites un test pour voir. Le ventilateur ainsi mis à jour va vous permettre de réduire énormément le bruit du Tandy 1000HX en fonctionnement. C’est bien simple, dans un pièce totalement silencieuse, on l’entend à peine maintenant. Opération réussie !
Ajout d’un lecteur USB Gotek
Les Goteks sont des lecteurs de clef usb qui permettent d’émuler un lecteur de disquettes, et d’utiliser à la place une clef USB qui peut contenir jusqu’à des centaines d’images disques différentes. Ils sont très couramment utilisés sur les micro-ordinateurs classiques comme les Atari ST, Amiga, Amstrad CPC, PC, etc.
Pour une vidéo explicative sur ce que peut faire un Gotek et à quoi ça sert, je vous invite à suivre la vidéo de notre ami Michel Louvet :
Et votre Tandy 1000 peut en profiter bien sûr également, à condition de suivre le guide suivant, à cause des spécificités des lecteurs de disquettes Tandy !
Car nous allons devoir modifier ensemble votre Gotek pour qu’il puisse fonctionner sur votre Tandy 1000HX. Mais avant cela, un petit avertissement…
!! ATTENTION DE NE JAMAIS BRANCHER SANS MODIFICATIONS UN GOTEK OU UN LECTEUR DE DISQUETTE STANDARD DANS VOTRE TANDY 1000, VOUS POURRIEZ CRAMER VOTRE ORDINATEUR !!
En effet, si vous faites cela, vous allez engendrer un terrible court-circuit dans votre machine. Pourquoi ? Car les Tandy 1000 voir leurs ancêtres les TRS-80 utilisent un câble floppy spécial, bien que très ressemblant aux câbles classiques (d’où le piège !) qui transporte bien sûr les données mais aussi les alimentations, à savoir 5 volts et 12 volts. Or, votre Gotek ou un lecteur classique ne s’attendent pas à trouver ces tensions sur leurs broches, et cela peut les endommager ! Il va donc falloir couper des pistes sur votre Gotek pour éviter qu’elles rentrent en contact avec votre câble Floppy.
Voici à quoi ressemble le brochage de ce câble floppy Tandy 1000 :
Comme vous pouvez le voir, les lignes qui alimentent un floppy Tandy en 5 volts et 12 volts sont nombreuses ! Il va donc falloir couper ces broches comme ici sur la photo :
Vous allez devoir, Gotek vu de dessus, en effet couper à la pince coupante les broches du connecteur Floppy dans cet ordre :
Les 6 premières broches du bas à droite
Les 4 premières broches du bas à gauche
Ainsi, plus de soucis. Sauf que nous devons encore alimenter notre Gotek en 5 volts ! En effet, comme du coup nous avons coupé les pistes qui amenaient de l’électricité jusqu’au lecteur, puisque le brochage est incompatible avec le Gotek, nous allons devoir prendre ces 5 volts sur le lecteur de disquette d’origine, puisque lui en dispose bien entendu !
Pour ce faire, munissez vous d’un connecteur d’alimentation Floppy (facilement trouvable sur internet) comme celui-ci :
Puis allez chercher sur le premier lecteur d’origine, ici en rouge sur la photo qui suit, les broches qui sont alimentées en 5 volts (vers l’extérieur). Les broches du milieu, entre la zone rouge et la bleue, sont des masses. Voilà, vous savez exactement où récupérer votre 5 volts !
Si jamais vous n’êtes pas trop serein par rapport à tous ces petits bricolages, sachez que vous trouverez des kits prêts à l’emploi sur internet pour quelques dizaines d’Euros, comme ici chez ce très sympathique Australien et fan de la machine :
Voilà ! Votre Gotek est prêt à fonctionner. Revissez le tant bien que mal (courage) à la place du second lecteur de disquettes au panier intégré au Tandy 1000 et vous devriez obtenir à peu près cela :
Mais avant que vous vous décidiez à placer un Gotek dans votre Tandy 1000HX, j’ai encore mieux à vous proposer…
Ajouter un disque IDE interne en carte CompactFlash
Votre Tandy 1000HX est équipé d’un ou deux lecteurs de disquettes (ou d’un Gotek) et comme vous le savez certainement, il possède une ROM interne qui boote automatiquement en MS-DOS 2.11 si jamais il ne trouve pas de disques.
C’est sympa, mais c’est très limité. Après tout, votre Tandy 1000 est un PC « comme les autres », alors pourquoi ne pas lui ajouter un disque interne électronique de plusieurs Go ? C’est ce que je vous propsoe de faire avec l’aide d’une carte ISA assez spéciale, une XT-IDE :
Ces cartes, trouvables assez facilement y compris sur les sites d’enchères, sont de plusieurs modèles et de différentes tailles. Le principal étant finalement qu’elle rentre tout simplement dans votre Tandy 1000. Mais comme il s’agit d’une carte ISA, vous devez ajouter à votre Tandy 1000HX un petit adaptateur qui va transformer le bus interne dit « Tandy PLUS » en port ISA 8 bits classique. Voici à quoi il ressemble :
Vous pouvez en trouver relativement facilement sur internet pour quelques Euros. Ainsi équipée, placez la carte XT-IDE dans votre ordinateur sur le bus Tandy PLUS approprié.
Hélas, la carte XT-IDE enfichée dans votre Tandy 1000HX, avec l’adaptateur CompactFlash et une carte dedans, ont tôt fait de dépasser la hauteur du boitier de la machine, ce qui devient relativement disgracieux comme ici :
Petit interlude musical : « Et maintenant, que vais-je faiiiiiireuuuhhh ? ».
Et bien, nous allons simplement ajouter une nappe IDE entre l’adaptateur CF et la carte XT-IDE, et tant qu’à faire nous allons même changer l’adaptateur IDE par un modèle spécifique qui permet de le monter en façade, à la place d’un lecteur de disquettes ! Comme ceci :
Une fois remonté, le lecteur CompactFlash en façade ne fait pas exactement la taille d’origine du cache ou d’un vrai lecteur, mais il ne s’en sort pas si mal que ça tout de même :
Voilà, nous sommes prêts ! Vous allez pouvoir installer un bon MS-DOS des familles sur votre CompactFlash, mettons un 6.22 avec sa gestion des disques en FAT16 jusqu’à 2 Go, ce qui sera bien suffisant pour mettre des centaines de jeux ou applications pour votre Tandy 1000 ! Et avec la CompactFlash, pour peu que vous ayez un lecteur USB sur votre ordinateur de bureau, il vous sera très facile de glisser dessus de nouveaux programmes. Joie !
Une sortie vidéo de qualitay !
Vous avez pu jongler avec la sortie composite de votre Tandy 1000 et c’est bien pratique, malgré une qualité d’image finalement vraiment pas terrible. Ou alors, vous êtes équipé d’un moniteur CGA/EGA d’origine mais qui montre de sérieuses faiblesses, et vous le laisseriez bien se reposer du poids des années, le pauvre. Alors, comment faire ?
Et bien c’est finalement très simple, nous allons brancher notre Tandy 1000 en RGB via une prise Péritel toute bête, sur une télévision ou un moniteur équipé, comme beaucoup de machines de son époque !
En effet, les sorties vidéo des ordinateurs de type PC de l’époque, souvent en CGA voir EGA, étaient en fait relativement simples et surtout, sont compatibles en terme de fréquences avec les signaux RVB d’une Péritel (soit 15 Khz), au lieu du VGA qui lui est en 31 KHz. Du coup, il « suffit » d’adapter un tant soit peu les signaux électriques de la sortie de l’ordinateur pour qu’ils s’affichent sur votre télévision. Et c’est ce que propose le shop en ligne bien connu des mélomanes PC, SERDACO, avec ce boitier CGA2SCART Pro :
Il permet comme son nom l’indique de connecter tout ordinateur ayant une sortie CGA, EGA, RGBI (comme le Commodore C128) etc à une prise Péritel ! Qui plus est, SERDACO a ajouté un composant qui permet de corriger certains problèmes de couleur (ici, on parle du marron pour les connaisseurs) afin d’obtenir l’image la plus fidèle possible. Bref, vous l’avez compris, c’est un excellent appareil !
Ici, reliez simplement la DB9 à la sortie vidéo de votre Tandy 1000, branchez un câble MiniUSB dans la prise prévue à cet effet, utilisez un bon câble de qualité pour la sortie Péritel SCART, et finalement, si vous voulez également sortir le son du Tandy 1000 en Péritel, branchez un simple câble audio jack stéréo 3.5mm entre les deux. Voila ! Vous êtes prêts et voici ce que cela peut donner en vidéo :
Ouf !! Nous en avons vu des points ensemble et j’espère que tout comme moi, ils vous seront utiles pour rendre votre Tandy 1000 chéri plus facile à utiliser et plus performant. Maintenant, après l’effort, le réconfort, et je vais aller jouer à quelques jeux avant de faire dodo. Allez, bisous !
Philippe Dubois « Prez »
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