Test de l’Igel 5-2 : Un thinclient polyvalent et évolutif pour MS-DOS ou Windows 98SE !

Je vous propose dans cet article de découvrir un nouveau (haha) thinclient très intéressant, un Igel 5-2 également disponible chez la marque MaxData, mais qui est également un Neoware, le CA2 : https://www.parkytowers.me.uk/thin/neoware/CA2/

Il est amusant de constater le jeu des marques, qui finalement, ont toutes acheté ou rebrandé le même appareil, mais ce n’est bien évidemment pas le sujet de cet article. En effet, nous allons nous attarder sur ce modèle car il est exceptionnel, et nous allons voir rapidement pourquoi.

Plat, costaud, sobre et très bien construit, c’est l’Igel 5.2 messieurs mesdames, applaudissez !

D’aspect sobre, l’Igel 5-2 se négocie actuellement autour des 70 euros en Allemagne (normal vue la marque Igel) sur des sites d’enchères bien connus. Il est clairement pas donné pour un « bête thinclient », surtout par rapport à notre petit HP T5710 : ( https://www.jegeek.net/2020/06/12/creer-mini-pc-jeux-msdos-32euros/) du haut de ses 32 euros, mais il a clairement des qualités qui lui sont propres et qui ont fait de m’y intéresser. Dès réception de la bête, j’ai été surpris de constater que celle-ci était pour ainsi dire neuve, jamais utilisée et très lourde pour un modèle avec alimentation externe.

Les caractéristiques techniques de base sont celles-ci :

  • CPU VIA Eden C3 à 800 MHz, downclockable ou overclockable sur Socket 370, interchangeable (entre 400 et 1000 MHz d’après mes tests)
  • Deux emplacements pour barrettes mémoire au format PC SD-RAM
  • Chipset set graphique S3 Pro Savage
  • Sortie vidéo VGA DB15
  • Deux prises USB 2.0
  • Deux prises clavier/souris PS/2
  • 2 prises série DB9
  • 1 porte parallèle
  • 1 prise réseau RJ45 jusqu’à 100Mbits
  • 3 prises son de base (sortie HP, entrée ligne, entrée micro)
  • Un southbridge VIA VT82C686B qui permet d’émuler une SoundBlaster Pro
A l’arrière, pas mal de prises et sorties, série, parallèle, VGA, 2 USB 2.0, sortie audio, entrée audion, micro, 2 prises PS/2, rj45 réseau et surtout cette très intriguante trappe !

Et c’est bien cette trappe qui nous intéresse ici, car elle masque en fait la possibilité folle de cette petite machine de recevoir une carte interne soit en ISA, soit en PCI ! Mais ouvrons la bête pour voir comment cela se configure.

La coque métallique en acier qui entourre notre Igel 5-2 est épaisse et solide, et vous pourrez poser sans soucis semble t-il un moniteur récent ou du moins pas trop lourd, tout en faisant attention au fait qu’elle permette toujours à la chaleur de la machine de s’évacuer, et donc à ne pas l’obstruer. L »intérieur, très bien organisé, offre un peu d’espace disponible, bien que l’imposant radiateur de refroidissement du CPU et du chipset graphique prenne presque un quart de la machine. Le compartiment en métal à droite cache quant à lui l’étage de l’alimentation.

L’accès à l’imposant radiateur CPU/GPU est assez facile une fois la façade avant démontée.

Notez également sur le coté droit du radiateur les deux emplacements pour barrettes mémoire au format PC standard SD-RAM ! Elles permettent de monter à au moins 256 Mo en deux fois 128, voir éventuellement à 512 Mo (je n’ai pas testé pour ma part).

Le dessous de la machine est lui aussi relativement impressionnant niveau blindage contre les ondes électro-magnétiques !

Le dessous du Igel 5-2 est également blindé ! c’est ouf !

Mais la véritable force, l’atout majeur de cet Igel 5-2 et la raison pour laquelle je vous en parle, est effectivement que c’est une des rares machines de cette catégorie à offrir dans un minimum d’espace non pas un mais deux slots d’extension, ISA et PCI !

Un port ISA et un port PCI, tous les deux parfaitement fonctionnels. Par contre, ce sera l’un ou l’autre bien sûr 😉

Notez du coup que j’ai ajouté un petit ventilateur Noise Blocker de 40mm en 5 volts afin de l’aider à se refroidir.

En enlevant l’imposant radiateur, fanless oblige, nous avons maintenant la main sur le chipset graphique, une S3 Pro Savage relativement peu performant malgré tout (mais évidemment très suffisant en mode DOS), et un vrai support Socket370 avec un processeur VIA C3 Eden 800 MHz, bus à 133 MHz, dessus. Du coup, vous pouvez si vous le souhaitez le changer par un vrai processeur Intel, mais attention à la chauffe !

Le processeur est plus imposant que d’accoutumée chez VIA, mais ses performances restent toutes relatives 😉 heureusement, il chauffe peu !

Du coup et pour la démonstration, je vais monter la carte son suivante en ISA dans l’Igel 5-2 avant de procéder à des tests. C’est une carte son un peu spéciale, cette Aztec WaveRider Pro 3D, et comme vous pouvez le voir sur la photo suivante, elle se fixe dans l’Igel grâce à un bracket spécifique et surtout reversible : soit pour une carte ISA, soit en le retournant, pour une carte PCI ! très ingénieux !

Elle est belle mon Aztech WaveRider Pro 3D ! Et elle vient de Russie en plus 😉

Une fois le montage terminé, ce qui n’est pas bien compliqué, l’Igel 5-2 parait tout de suite bien moins vide. En effet, il ne reste plus beaucoup d’espace dans notre petit thinclient :

Notre Igel 5-2 est peuplé ici de sa carte ISA, et tout de suite, la machine est pleine, n’en jetez plus 😉

Ainsi équipé, nous devons bien sûr désactiver la carte son interne afin de ne pas créer de conflits, et au contraire, donner la priorité à notre carte ISA pour ce qui concerne la gestion des IRQs et du DMA (et oui, à l’ancienne !). Et pour cela, nous allons devoir entrer dans le BIOS du Igel pour modifier ces valeurs.

Commençons donc notre petite séance vidéo par le BIOS de la machine, un modèle du genre car extrêment complet ! C’est peut-être le BIOS le plus complet que je n’ai jamais vu. Il y a des options partout, et finalement, il reste presque plus de place dans le menu classique d’un Bios Phoenix ! Les bidouilleurs vont pouvoir s’en donner à coeur joie :

Tout de suite, un test du jeu Dune2 avec le son d’origine, la carte VIA intégrée, la même que sur notre petit HP T5710, avec son émulation SoundBlaster Pro stéréo pour les sons, et son émulation FM logicielle, qui, si elle ne vaut défintivement pas une vraie puce Yamaha OPL ou même clone, a le mérite d’exister :

Mais reprenons une série de test avec maintenant ma carte ISA Aztec WaveRider Pro 3D, puisque l’Igel 5-2 permet d’ajouter la carte son de son choix ! Et là, c’est un tout autre monde sonore qui s’ouvre à nous, bien entendu :

Du bon son ça Madame ! Et encore, j’ai changé mes câbles et ajusté les niveaux sonores depuis, ça envoie du bon paté 🙂

Bien, non ? 🙂

Voila pour un petit tour de propriétaire de ce très sympathique thinclient. Pour ma part, je l’ai fixé « pour de bon » avec ma carte ISA Aztec afin de pouvoir jouer (c’est important ;)) et faire des captures sonores de qualité. Je pense même en prendre peut-être un jour un deuxième, même s’ils sont rares, pour continuer à pouvoir tester dessus toutes mes cartes son ISA et PCI, et en faire donc un véritable PC de labo.

Pour l’heure, je suis très heureux de l’avoir acheté et équipé ainsi, et il trône chaleureusement sur mon bureau, prêt à être utilisé en quelques secondes à peine pour tous les jeux et applications anciennes dont je peux avoir besoin ! Bombe !!

Une excellente télévision/moniteur, deux petites enceintes qui envoient du bon, une souris PS/2, un clavier sans fil USB, et l’Igel 5-2 prêt en quelques secondes pour jouer à Doom. What else ?

Allez, à la prochaine, et bisous 🙂

Cordialement,
Philippe Dubois « Prez »

Test de l’Igel 3-2 : Un mini Thinclient tout intégré élégant !

Voici le test d’un autre thinclient plutôt ancien, aux environs des années 2000, transformé en machine MS-DOS et Windows98SE, avec de multiples avantages. Suivez le guide !

Acheté sur Ebay pour environ 50 euros, notre Igel 3-2 est très compact, surtout pour une machine dont l’alimentation est interne ! Moins grand qu’une feuille A4, il possède pourtant de solides atouts pour faire une machine dédiée aux jeux MS-DOS ou éventuellement pour faire tourner Windows 98SE.

Notre Igel 3-2 sous le feu des projecteurs et l’herbe synthétique de ma terrasse 😉

Comme tous les thinclients de la marque Igel, celui-ci est très solide, entouré d’une carrosserie en acier particulièrement costaude et très bien protégé électriquement parlant. Il est également totalement fanless, ce qui cependant nécessitera un peu d’attention, mais vous y reviendrons dans cet article.

Les caractéristiques électriques de notre Igel 3-2. La consommation indiquée ici n’a absolument rien à voir avec la réalité !

La machine est en effet totalement fanless : pas le moindre ventilateur à l’intérieur, mais heureusement, la carrosserie au dessus de la machine est bardée de trous pour laisser évacuer la chaleur interne :

Une connectique assez standard mais complète pour ce petit thinclient particulier.

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, l’Igel 3-2 possède une connectique assez riche pour un mini PC de son genre, avec :

  • Deux sorties série (j’en ai démonté une sur la photo)
  • Une prise Parallèle (que j’ai également enlevé pour évacuer l’air chaud interne)
  • Une sortie VGA DB15 standard
  • Deux prises PS/2 pour clavier/souris
  • Une prise réseau RJ45 au standard 100MBits
  • 2 prises USB en USB1 (attention au taux de transfert !)
  • Et finalement une entrée ligne et une sortie ligne audio.

Notez également qu’une prise USB est disponible en façade, mais pour ma part, je n’ai pas le souvenir d’avoir réussi à l’avoir fait fonctionner. A vérifier donc.

Pour les caractéristiques techniques, on est sur du bas de gamme, ou tout du moins, du pas cher et surtout qui chauffe le moins possible :

  • Processeur VIA C3 à 400 MHz, dont la fréquence peut être diminuée dynamiquement ou augmentée (j’ai réussi des tests à 533 ! haha)
  • Un chip vidéo S3 intégré capable d’un tout petit peu de 3D (voir les tests en fin d’aticle)
  • De la puce Via 82C686B qui permet l’émulation SoundBlaster (son et musique)
  • Et d’une barrette de RAM au format SDRAM de 128 Mo par défaut

Evidemment, surtout avec un tel processeur, surtout si vous le sous-cadencez pour éviter qu’il chauffe (ce qui est suffisant pour beaucoup de jeux sous MS-DOS), vous n’êtes pas du tout en face d’une machine puissante ou rapide. Ce n’est d’après moi même pas l’équivalent d’un Pentium à 166 MHz !

Sur l’image suivante, nous ouvrons la bête afin de pouvoir laisser admirer ses entrailles, très optimisées vu la petite taille de la bête. Pour la peine, je vais vous décrire un peu les modifications que j’ai apportée, assez légères et à la portée de tout le monde, pour permettre à notre petit Igel 3-2 de mieux respirer, notamment pendant ces fortes chaleurs d’été 2020 !

Une alimentation à découpage à droite, une carte mère mini ITX à gauche. C’est tout, merci, au revoir !

J’ai donc pour ma part amélioré un peu la dissipation thermique du Igel 3-2 car j’ai remarqué qu’après quelques heures d’usage/de jeu, la machine est vraiment très chaude. Il y a peu de composants certes, mais étant de génération assez ancienne, ils ont tendance à chauffer, et la ventilation naturelle est éventuellement trop limite.

J’ai donc ajouté les éléments suivants, qui donnent à moindre coût un bon résultat :

  • Des radiateurs en aluminium supplémentaires et directement collés/soudés aux radiateurs déjà en place, afin d’offrir plus de surface d’échange air/chaleur. Ils arrivent d’ailleurs à hauteur de la carrosserie supérieure et en contact, ce qui permet à la carrosserie de mieux dégager la chaleur.
  • J’ai ajouté un petit ventilateur (un 40mm je crois) en 5V uniquement, afin qu’il tourne peu vite et ne fasse pas de bruit. Il est placé de telle manière à envoyer un peu d’air au travers les radiateurs ici du chipset (le CPU est à droite) vers le fond de la machine.
  • Du coup, j’ai enlevé le deuxième port série et le port parallèle pour permettre à l’air chaud soufflé par le petit ventilateur de sortir plus facilement de la machine.

Ensuite et comme vous pouvez le voir sur la photo, j’ai ajouté un lecteur de CompactFlash avec une carte de 4 Go en lieu et place d’un DOM IDE 44 broches ou d’un disque dur 2.5 pouces IDE.

Maintenant, passons en revue le Bios très intéressant de ce petit Thinclient. Comble du raffinement, le constructeur a laissé disponible les paramètres de l’émulation SoundBlaster intégrée, ce qui est très pratique et permet d’utiliser ce thinclient sous MS-DOS avec le son sans modifications :

Cachez ce joli Bios que je ne saurais voir !

Et en effet, en utilisant le même programme d’activation que notre thinclient HP T5710 ou plus directement les outils fournis par VIA (VIAFMTSR et VIAAUDIO), nous pouvons jouer directement et avec le son à nos jeux MS-DOS favoris !

Du bon jeu ça monsieur, oh oui !

Si vous arrivez à dédier suffisament de mémoire conventionnelle disponible, vous pourrez même lancer Dune2, comme ici sur ce grand frère du Igel 3-2, le Igel 5-2 avec la même configuration sonore VIA :

La magnifique, formidable, sublime, splendide introduction du jeu Dune2 !

Et finalement, voici ce que peut donner le 3-2 sous Windows 98SE, avec les bons drivers installés. Bon voyage en 3D !

Voilà ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir cette petite machine, très sympa pour aborder les jeux MS-DOS ou éventuellement faire tourner un peu de Windows 98SE. Il se négocie à environ 50 euros sur Ebay ou d’autres sites, alors, n’hésitez pas à jeter un oeil !

Amitiés,
Philippe Dubois « Prez »

Atelier 1 : Utilisation d’une clef USB et changement du disque interne du HP T5710

Vous voila équipés d’un bien beau petit HP T5710 suite à nos préconisations dans notre, excusez du peu, excellent article sur le sujet : https://www.jegeek.net/2020/06/12/creer-mini-pc-jeux-msdos-32euros/. Félicitations ! Et maintenant, dans des ateliers qui seront consacrés à notre mignonne petite machine, nous allons aller un peu plus loin chaque fois dans son usage et du coup, dans ses possibilités.

Utilisation d’une clef USB sous DOS

Premièrement, et vous êtes quelques uns à vous être manifestés sur la même question, comment utiliser une clef USB sous MS-DOS ? Evidemment, en 1982, autant vous dire que brancher sur votre ordinateur une clef mémoire électronique grande comme votre doigt et contenant des milliers de fois plus de mémoire que les ordinateurs de l’époque relevait de la plus pure science-fiction. Alors, comment faire ?

Fort heureusement pour nous tous, des programmeurs chevronnés ont réussi à écrire des drivers rendant possible l’usage de clefs USB tout à fait classiques sur un ordinateur faisant tourner MS-DOS, et cela très simplement pour l’utilisateur. Du coup, l’environnement MS-DOS que vous avez installé avec notre clef Rufus dispose de ce driver ! Youhou !

Tout d’abord, allumez votre HP T5710 sans aucune clef USB insérée pour le laisser booter sur le disque interne. Veillez également à ne pas utiliser de clavier ou souris USB, car le système de montage de clef USB va les désactiver. Pour plus de confort, nous vous conseillons d’utiliser un clavier PS/2 et une souris sur le port série… À l’ancienne !

Lorsque vous arrivez sur le menu de démarrage de MS-DOS 6.22, appuyez sur Flèche HAUT ou Flèche BAS de votre clavier afin de désactiver le timer automatique :

Insérez maintenant votre clef USB au format FAT16 (très important ! car MS-DOS 6.22 ne gère pas autre chose !) et appuyez sur Entrée lorsque vous êtes sur le troisième choix du menu (« Conventional memory + Mouse + USBKEY »).

Quelques secondes plus tard, les outils intégrés à notre image MS-DOS auront fini de scanner les périphériques USB que vous avez connecté à votre HP, et devrait afficher le message suivant concernant votre clef USB :

Quel est le lecteur monté pour ma clef USB ? La réponse D !

Dans notre exemple, notre clef USB de 2 Go a été montée comme étant le lecteur D: grâce au driver DI1000 ASPI DISK. Et en effet, que se passe t-il si nous essayons d’aller sur le lecteur D: ? Je vous laisse deviner ?

Et bien, ça marche bien sûr !

Comme sur le HP T5710 vous n’avez qu’une prise PS/2, à qui dans le bios avec F10 vous ne pouvez assigner que soit la gestion de la souris, soit du clavier, vous n’aurez droit ici logiquement qu’au clavier, et il vous faudra donc faire des copies de vos fichiers en lignes de commande. Cependant, avec des COPY et des XCOPY, vous devriez pouvoir vous en tirer 😉

Ceci dit et entre nous, puisqu’on est copains, ce n’est qu’une solution temporaire, car très prochainement, nous allons vous inviter à installer un Windows et donc vous permettre de copier le contenu de dispositifs USB beaucoup plus facilement 😉

Changement du disque interne

Votre mignon petit HP T5710 vous a été livré, vous avez appliqué notre méthode pour lui installer MS-DOS 6.22 et quelques jeux, et vous kiffez. Vous êtes quelqu’un de bien. Seulement voila, il n’est doté qu’un d’un petit disque IDE électronique de 256 Mo, qui sera très vite rempli. Qui plus est, il est totalement insuffisant pour installer par exemple Windows98SE, qui est un chantier très intéressant et sur lequel nous allons vous convier dans quelques jours (spoiler !).

Alors, comment remédier à cela ? Nous vous préconisons chez JeGeek deux méthodes, avec un certain intérêt supérieur pour la deuxième solution, beaucoup plus flexible, comme nous allons le voir.

Première méthode : Remplacement du disque interne par un autre de plus grande capacité

Simple à comprendre, votre QI n’a pas été trop sollicité je parie. Le disque électronique IDE interne de votre HP est un modèle plutôt courant sur les petites machines professionnelles dont il fait partie. On appelle souvent cela des DOM (Disk On Module), et ils ont des capacités qui vont généralement en IDE de quelques Mos à quelques Gos (2 Go le plus souvent).

Ce DOM IDE de 2 Go de marque Apacer sera absolument parfait pour nos travaux, et il coûte environ 10 euros.

Ils sont finalement simples à trouver sur ce site d’enchères bien connu par exemple : https://www.ebay.fr/sch/i.html?_from=R40&_trksid=m570.l1313&_nkw=DOM+IDE&_sacat=0

Attention cependant qu’ils sont de deux types ! un type avec connecteur miniIDE droit, et l’autre type avec un connecteur miniIDE coudé. C’est ce second modèle qu’il vous faut, toujours en 44 broches :

« Tous les matins, je me lève, et je me gratte les coudes. » (cf. Les Nuls)

Il vous suffit dès lors de remplacer directement le module interne (attention lorsque vous allez l’enlever de ne pas casser des pins du connecteur IDE !) et de placer celui-ci en lieu et place, et voila. Pour ce faire, enlever le petit ergot de plastique blanc qui permet de l’attacher, et essayez de pincer le module interne avec deux doigts pour tenter de le déplacer vers le haut, délicatement.

Une fois le nouveau disque en place, remettez un coup de moulinette USB (je veux dire, la clef USB Rufus que nous vous avons fait générer), ce qui va reformatter le disque et vous permettre de l’utiliser immédiatement. Simple !

Le problème de cette première méthode, si elle reste simple, rapide et peu onéreuse, est que le disque reste finalement peu accessible et qu’il n’est pas facile d’en changer, ou de le raccorder à un autre ordinateur plus récent par exemple.

Nous allons donc vous préconiser une seconde méthode, peu onéreuse également, mais par contre beaucoup plus universelle : L’usage d’une CompactFlash en lieu et place du disque IDE !

Deuxième méthode : Remplacement du disque interne par une Compact Flash (CF)

En effet, si vous ne le saviez pas, une carte mémoire CompactFlash ou CF en abrégé est en fait un mini disque électronique compatible IDE. Elles peuvent donc être utilisées comme tel, avec tout de même des performances souvent moindres que des SSDs modernes par exemple. Néanmoins, si vous prenez des cartes un tant soit peu rapides en X80, X133 ou plus, vous ne devriez ressentir absolument aucune gêne lors de l’usage de jeux MS-DOS voir même sous les premiers Windows, 95 ou 98.

Toutefois, l’usage de ces cartes mémoire dans notre HP T5710 nécessite un adaptateur IDE 44, qui ne coûte que quelques Euros et est trouvable très facilement, tel que ce modèle ci-dessous avec une nappe IDE (tout de même un peu courte jeune homme) :

C’est en fait un modèle identique requis pour les Amiga 600 et 1200 ! Une bien belle référence 😉

Cependant, pour des raisons pratiques, prenez une nappe IDE un peu plus longue, il sera plus aisé de la plier un peu pour mieux positionner l’adaptateur CompactFlash dans la machine.

Ainsi donc, en reliant d’abord la nappe IDE 44 broches sur la carte mère du HP T5710, puis à l’adaptateur CompactFlash dans lequel et pour l’exemple nous avons utilisés des cartes CF de 1 Go, nous obtenons ceci :

Lecteur CompactFlash USB, adaptateur CompactFlash vers mini IDE et une longue nappe, reliée au HP T5710

Il ne vous restera plus qu’ensuite à trouver un petit endroit pour coller l’adaptateur Compact Flash au dessus de la carte mère, et sans obstruer si possible la ventilation du CPU (relativement aisé ici), ou du GPU Radeon (un peu plus compliqué). Néanmoins, on compte sur vous 😉

Un peu de colle à chaud sur le support et par exemple la puce VIA VT8231 pour le faire tenir « et voila ! »

Pour terminer notre opération, vous pouvez toujours dès lors utiliser notre bonne vieille méthode de clef USB avec Rufus pour initialiser votre carte mémoire Compact Flash, et redémarrer votre HP T5710 dessus, comme s’il s’agissait d’un disque IDE normal !

L’avantage de cette solution est que vous allez pouvoir lire et écrire sur cette carte CompactFlash très facilement, même sur un ordinateur moderne, puisqu’il vous suffit de vous équiper d’un lecteur de cartes mémoire USB qui prenne en charge le format CompactFlash. Il sera alors très aisé de copier des fichiers sur votre carte mémoire et la replacer dans le T5710 ! De même que vous pouvez avoir plusieurs cartes différentes et en changer selon les envies, un peu comme des cartouches de jeu ! Amusant non ?

Surtout, maintenant que vous possédez une capacité disque bien supérieure à celle d’origine, en tout cas on l’espère pour vous, nous allons pouvoir vous emporter avec nous vers un tout autre chantier très intéressant et ouvrant des possiblités incroyables pour cette petite machine : L’installation de Windows98SE Fr ! A très bientôt 😉

Philippe Dubois « Prez » et Laurent de Rammelaere « Hinac »

Atelier 2 : Installer Windows98SE sur le HP T5710 et décupler sa puissance !

Salut à toi, jeune entrepreneur ! Sur l’article précédent de JeGeek ( https://www.jegeek.net/2020/06/12/creer-mini-pc-jeux-msdos-32euros/ ) nous avions reformaté un HP T5710 pour qu’il puisse fonctionner avec le son sous MS-DOS 6.22, le tout avec quelques sharewares de jeux connus. Bref, que du bonheur, et vous êtes nombreux/ses à avoir manifesté votre joie concernant l’usage sous DOS de cette mignonne petite machine.

Puis, dans l’Atelier 1 (https://www.jegeek.net/2020/06/18/atelier-1-utilisation-dune-clef-usb-et-changement-du-disque-interne-du-hp-t5710/), nous avons vu ensemble comment changer le petit disque SSD IDE intégré de 256 Mo en le remplaçant par soit un autre disque SSD IDE de plus grande taille, soit par une carte CompactFlash de quelques Go, ce qui ici va nous être très utile. Effectivement, assurez-vous d’avoir un disque d’au moins 1 Go avant de continuer ce tuto !

Car maintenant, nous allons passer à l’étape supérieure, en installant Windows 98SE sur notre joli petit T5710 ! Ceci va nous permettre notamment :

  • De pouvoir toujours rester en mode MS-DOS pur si le coeur vous en dit et lancer Windows quand vous voulez
  • De pouvoir lancer des jeux MS-DOS directement sous Windows 98SE pourquoi pas
  • De profiter d’une synthèse sonore de meilleure qualité compatible avec la norme General Midi avec le synthétiseur sonore MIDI intégré
  • De lancer des jeux et démos 3D Directx ou OpenGL sous Windows tels que Half-Life et bien d’autres !

Pour cela, téléchargez notre archive basée sur celle du premier article du HP T5710, dans laquelle nous avons injecté tous les fichiers nécessaires pour installer Windows98SE FR, mais sans la licence bien entendu, sinon cela serait illégal. On ne plaisante pas chez JeGeek avec la légalité. Vous devrez donc vous-mêmes installer Windows98SE et l’activer avec un code adéquat (ceci dit, en cherchant un tout petit peu, on en trouve facilement sur Internet, mais je ne vous ai rien dit !).

Vous pouvez aussi télécharger Windows98SE en Anglais et avec sa clef d’activation depuis le site Archive.org (puisqu’on vous dit qu’on peut les trouver partout 😉 ) : https://archive.org/details/win98se_201801

Nous allons donc générer une clef USB auto-bootable grâce à l’outil Rufus, comme dans le premier article, en suivant la même méthode. Tout d’abord, récupérez l’outil de création de clef USB bootable Rufus ici :https://github.com/pbatard/rufus/releases/download/v3.10/rufus-3.10.exe

Puis notre archive, de 314 Mo cette fois-ci : https://jegeek.net/telechargements/HPT5710/Ghost_HPT5710W98SE.rar

Insérez une clef USB de minimum 512 Mo dans votre PC de travail sous Windows, et lancez l’utilitaire Rufus que vous venez de télécharger. Choisissez bien le lecteur de votre clef USB dans celui-ci, et surtout dans Type de démarrage, sélectionnez Freedos comme ceci :

Appuyez ensuite sur DEMARRER. Si Rufus vous embête avec la fenêtre de dialogue qui suit, c’est pour votre bien, évidemment. Repondez simplement OK.

Après quelques secondes, vous devriez avoir terminé votre clef USB bootable sous Freedos. Vous pouvez naviguer dans celle-ci, et son contenu devrait maintenant ressembler à ceci :

Maintenant, ouvrez notre archive « Ghost_HPT5710W98SE.rar » et copiez tous les fichiers qu’elle contient sur la clef USB, même en écrasant les anciens, ce qui devrait vous donner au final à peu près la chose suivante :

Nous sommes prêts ! Dès lors, introduisez votre clef USB toute fraichement réalisée dans un des ports USB du HP et suivez le début du guide en vidéo (pour les jeux DOS on verra plus tard, promis 😉 ) !

Encore cette vidéo ? Oui, mais un commencement est un moment très délicat (Dune)

L’archive étant plus grosse cette fois-ci, le Ghost va durer plus longtemps bien entendu, plus de 15 minutes certainement, et elle installera non plus MS-DOS 6.22, mais DOS 7.1, version nécessaire au déploiement de Windows 98SE.

Une fois l’opération Ghost terminée, le PC va redémarrer de lui-même. Enlevez la clef USB à ce moment précis, et l’installation de Windows 98SE FR va commencer automatiquement. L’outil Scandisk va scruter tout votre disque et lancer l’installation. Tapez sur la touche Entrée et vous devriez dès lors vous retrouver sur cet écran :

Félicitations, sisi ! on ne sait pas pourquoi encore, mais ce n’est pas grave !

Cliquez sur Continuer, attendez la fin de l’initialisation de la procédure d’installation, puis cochez la case « J’accepte » sur l’écran suivant, et finalement entrez votre code d’activation de Windows98SE FR :

« L’activation est la clef », dirait le père Fouras !

Une fois le code d’activation renseigné, l’outil d’installation vous propose par défaut un chemin d’installation de Windows 98SE FR dans « C:\WINDOWS » (ne changez pas de nom de répertoire svp !). Cliquez sur le bouton « Suivant » pour valider ce choix.

Sur l’écran suivant, nous vous conseillons de choisir l’option « Minimale ». Windows98SE FR va s’installer avec tous les composants standards et occuper un peu moins de place.

Personnellement j’aurais ajouté l’option « M’emmerdez pas ! », mais bon.

Idem lorsque l’outil vous demandera s’il doit « Installer les composants les plus courants (recommandés) », continuez de cliquer sur le bouton « Suivant », jusqu’à ce que la procédure de copie des fichiers de Windows commence vraiment. Prenez votre mal en patience car l’opération peut durer plus de 20 minutes !

« Jamais votre ordinateur et Internet n’ont été plus faciles ! » Jamais ! Vous avez compris ?!

L’ordinateur va alors rebooter afin de continuer l’installation de Windows98SE et va commencer à détecter tous les périphériques de votre machine :

Ah, les célèbres pourcentages de progression d’installation qui ne veulent rien dire !

Suite à cela, vérifiez l’heure et la date du système, et laissez Windows finir de s’installer. Votre PC va redémarrer une seconde fois, c’est normal, ne vous inquiétez pas, et ce n’est que le début d’une longue suite de reboots divers 😉

Vous devriez maintenant arriver sur la mire de connexion à Windows98SE :

Pas de mot de passe ? Mais enfin, la sécurité c’est ultra important en 2020 ! 🙂

Windows98SE va finir d’installer quelques périphériques. A chaque fois que cette fenêtre de dialogue apparaitra, essayez tout d’abord de cliquer sur « Suivant » afin que Windows essaie de lui-même d’installer les drivers correspondants :

A chaque fois qu’il vous le propose, pour l’instant du moins, choisissez « Rechercher le meilleur pilote pour votre périphérique [Recommandé] » puis plusieurs fois sur le bouton « Suivant » pour procéder à l’installation automatique :

Vous devriez maintenant être sur l’écran suivant, sans son, avec une image dégueulasse en 16 couleurs, sans gestion des ports USB, etc. Que du bonheur ! Néanmoins, Windows98SE fonctionne déjà, heureusement.

Vous l’aurez compris, « il manque des trucs on dirait ». Ce sont les drivers spécifiques à votre carte mère du petit HP T5710, inconnus du temps de la naissance de Windows98SE ou tout du moins, non présents sur le CD d’installation. Fort heureusement, chez JeGeek on est gentils, alors on vous a mis directement une archive sur le disque interne avec tous les drivers requis ! Et oui ! Et nous allons les installer ensemble, et dans le bon ordre s’il vous plait 🙂

Mais juste avant cela, surtout si vous utilisez une CompactFlash, éteignez le PC et faites une copie du répertoire Windows quelque part pour backup. Ainsi, si vous ratez une étape et que Windows98SE ne démarre plus (avec un bel écran bleu du plus bel effet ! N’est ce pas Bill ?), vous pourrez directement reprendre à cette étape en écrasant simplement tous les fichiers du répertoire c:\windows. Ah, c’était bien pratique à l’époque 😉

Installation des drivers !

Cette section aurait pu s’appeler « Des drivers et des reboots », car en gros, à chaque fois que Windows installera un nouveau driver, il vous proposera systématiquement un reboot ! Ne soyez pas surpris, c’était comme cela au temps jadis, on rebootait sans cesse 😉

Et afin de vous faciliter le travail, nos ingénieurs qualifiés chez JeGeek en technologies d’il y a 20 ans vous ont concocté un petit fichier batch (.BAT) à lancer directement sur la racine du disque dur C:. (C:\install.bat).

Ce script magique va vous aider à installer dans l’ordre, accrochez vous bien :

  • De nouveaux fichiers autoexec.bat et config.sys avec un menu pour lancer soit Windows, soit des jeux toujours sous MS-DOS directement
  • Un patch IDE qui permet d’avoir plus de rapidité lors des accès disques
  • Le driver graphique ATI
  • Le driver son Realtek
  • Le driver réseau LAN
  • Des mises à jour pour les chipsets VIA
  • Un driver générique pour utiliser des clefs USB facilement
  • L’outil 7-Zip
  • Et finalement, DirectX, que nous allons pouvoir utliser à bon escient à la fin de cet article 🙂
Il est beau notre script, il est beau !

Lancez le script en double cliquant dessus, et à chaque fois qu’il effectuera une opération, il se fermera automatiquement. A la fin de chaque installation, vous pouvez soit relancer directement le script, soit redémarrer votre PC pour profiter de la dernière installation. Comme vous le souhaitez !

Commençons par le premier driver, le patch IDE. Après un premier reboot, Windows va automatiquement reinstaller certains périphériques, c’est tout à fait normal, ne vous inquiétez pas, comme par exemple :

Dans ce cas précis, laissez le choix par défaut proposé par Windows, à savoir « Le pilote mis à jour » sur l’écran suivant et continuez l’installation, et redémarrez l’ordinateur ! Puis continuez en relançant le script « c:\install.bat », qui va maintenant installer les drivers graphiques.

Maintenant, après le redémarrage, vous voici enfin dans la cour des grands, et vous pouvez même passer si le coeur vous en dit en 1024×768 jusqu’en 16M de couleurs ! la fête !

Mon dieu, toutes ces couleurs, je n’étais pas prêt !

Redémarrez notre script « C:\install.bat » pour continuer d’installer les drivers, et cette fois-ci, le driver Son. Faites « Suivant », « Suivant » etc etc et redémarrez le PC et … Oh miracle ! Il chante !!

Redémarrez notre script « C:\install.bat » pour installer cette fois-ci les drivers du chipset VIA (cochez Ok ou Next à tout en fait 😉 ) :

On est tellement forts chez JeGeek qu’on a même trouvé comment faire marcher ces horreurs de VIA Service Pack !

Redémarrez comme toujours notre script « C:\install.bat » pour installer cette fois-ci le driver générique USB :

Répondez « Yes », terminez l’installation et redémarrez (et oui, toujours…) votre PC. Idem pour le réseau, 7-Zip et finalement Direct-X ! Ouf !!

PS: Si vous manquez de place sur le disque, surtout si vous n’avez qu’1 Go, n’hésitez pas à désactiver ou limiter la mémoire virtuelle sur le disque comme ceci :

Voila ! un dernier ptit reboot et tout est prêt ! Car maintenant, c’est l’heure de….

La récréation !

Bah oui, y’en a marre de travailler, on veut s’amuser un peu là hey oh ! Et c’est très exactement ce que je vous propose de faire, maintenant que votre système est prêt et fonctionne à merveille grâce à nos conseil avisés.

Premièrement, nous allons vérifier ensemble que vous pouvez toujours lancer vos jeux MS-DOS chéris depuis Windows98SE, mais avec un son amélioré pour certains, en ce qui concerne la musique en tout cas. Allez dans le répertoire d’installation des jeux, C:\DEMOS puis dans DOOMDEMO. Lancez le Setup.exe et réglez les paramètres du son comme ceci :

Ah que, Guitares !

Lancez maintenant DOOM.EXE et oh miracle ! la musique déchire grâce au synthétiseur en table d’ondes utilisant des samples de chez Roland, intégré à Windows98SE ! Woot !

Même chose pour Descent, allez dans son répertoire et lancez le script START.BAT qui contient un programme ralentisseur, puis admirez :

Une bonne bouillie de pixels gros comme le poing pour bien démarrer la journée !

Incroyable 😉

HINT : Si jamais vous n’avez pas de musique MIDI, assurez -vous de l’avoir activé dans Panneau de configuration, puis Multimédia, onglet MIDI, en cliquant sur « Microsoft GS Wavetable SW Synth » et en cliquant sur le bouton « Appliquer » comme le montre cette vidéo :

Sympa non ? Mais il s’agit encore de vieux/bons jeux sous MS-DOS, qui était déjà très biens avant même de les lancer en General MIDI, alors maintenant, nous allons nous intéresser à la technologie de l’avenir des années 2000, la 3D ! \o/

DirectX, OpenGL, démos et jeux modernes en 3D

En suivant notre guide et en utilisant notre script, vous avez déjà installé DirectX, oui oui, exactement le même ou en tout cas dans une version un peu plus ancienne (hihi) que le DirectX toujours à l’oeuvre de nos jours. La rétro compatibilité est d’ailleurs totale, si vous vous posez la question.

Nous allons d’abord tester ensemble les (formidables, hum) capacités 3D de votre petit HP T5710. PlayStation 5, gare à toi ! Pour cela, nous allons installer l’outil bien connu des G33kz de l’époque, 3dMark en version 2000. Toujours dans le répertoire C:\DEMOS, allez dans 3DMARK et double-cliquez sur l’exécutable pour l’installer. Ensuite, vous pouvez lancer des tests ou la jolie petite démo incluse, comme ceci :

Finalement, si nous lancions un VRAI jeu en 3D ? la démo du célèbrissime premier épisode d’Half-Life, cela vous dit ? Elle tourne plutôt bien sur notre petit HP et nous l’avons réglée pour vous en 1024×768 sous OpenGL, alors autant en profiter ! Allez dans le répertoire C:\DEMOS\HALF-LIFEUPLINK et lancez directement le jeu en double-cliquant sur « HLDEMO.EXE » :

Et comme on aime les bonnes choses chez JeGeek, et les bons jeux vidéo intemporels, on vous a même mis une démo du superbe Revolt toujours dans le même répertoire ! Et pour plus de fun encore, nous avons même branché une manette USB tout à fait moderne (et qui marche du premier coup !) et joué à Warning Forever, également disponible dans le même répertoire ! Un petit shoot indé très très sympathique :

NB : Notez que nous avons rencontré quelques problèmes de son avec Revolt, faites nous un retour vous aussi sur ce point svp 🙂

Dernières cerises sur le gateau, et comme nous aimons aussi l’Art chez JeGeek, ou ici plus précisément le DemoArt, nous avons glissés deux magnifiques démos dans les répertoires C:\DEMOS\KASPAROV et C:\DEMOS\FR08 ! N’hésitez pas à les lancer, vous serez agréablement surpris par le petit voyage 3D qu’elles proposent 🙂

Vous voila ainsi et dorénavant aux commandes d’un ordinateur très polyvalent, capable de jouer sous MS-DOS avec un bon son, de lancer Windows98SE, de jouer à des jeux 3D même sous Windows, de lancer des démos, des émulateurs pourquoi pas, etc etc. Le nombre d’usages possibles ici est presque incalculable, et on compte sur vous et votre imagination pour l’utiliser à son maximum.

NB : Si vous désirez faire un peu de place sur le disque, vous pouvez déplacer tout le répertoire C:\W98SETUP (environ 130 Mo) sur une clef USB externe par exemple, mais gardez ce répertoire bien au chaud en cas de nécessité !

Alors, heureux ? Si oui, laissez nous un petit commentaire, ça nous fera plaisir ! 🙂

Allez, bisous !

Philippe Dubois “Prez” et Laurent de Rammelaere “Hinac”

Créez un mini PC dédié aux jeux MS-DOS pour 32 euros !

Ah, chers nostalgiques du jeu vidéo d’antan, nous vous aimons ! Et dans ce petit tuto, nous allons créer ensemble un mini PC avec lequel vous allez pouvoir jouer à des jeux MS-DOS comme il y a 30 ans ! Quelle joie ! Adieu la 3D photoréaliste, le raytracing, le design affriolant de la PlayStation 5 ou les joies d’un Last Of Us 2 en 4K, non non, ici on parle d’un bon Doom des familles (le premier hein), d’un DukeNukem3D qui tâche, d’un Descent qui fait vomir, du splendide Le Roi Lion, etc. Que des bons jeux, et oui ! 🙂

Un Mini PC accessible et aux performances adéquates

Pour cela nous allons nous équiper d’un mini PC peu performant certes, mais de qualité et à très bas prix. Bien sûr, ce n’est qu’une piste et finalement, vous pouvez vous-mêmes trouver bon nombre de machines pas chères d’occasion un peu partout, mais dans un état qui demandera certainement une bonne connaissance en bricolage et en réparation. Mais chez JeGeek, nous sommes des gens soigneux, pressés et efficaces, aussi nous vous préconisons l’achat suivant : un mini PC léger dit « thin client » de chez HP, ce modèle en particulier, le T5710, que vous pouvez trouver facilement notamment sur des sites d’enchères actuellement :

https://www.ebay.fr/itm/HP-ThinClient-t5710-800-MHz-256MB-RAM-FLASH-RDP-Thin-Client-Mini-PC-mit-Netzteil/323526142112

Ils vous en coûtera donc 32 euros frais de port compris, et nous allons vous expliquer en détail pourquoi nous préconisons ce modèle précis (d’autres viendront, ne vous en faites pas, si cette piste s’avérait épuisée un jour !) :

Il est beau mon HP, il est beau ! Et petit surtout 🙂

C’est une toute petite machine professionnelle destinée normalement aux entreprises et institutions et non au grand public. Elle jouit du coup d’une excellente qualité de fabrication et d’un meilleur blindage électro-magnétique que les produits du commerce classique. Et ce modèle contient de bonnes choses pour nous, bien évidemment :

  • Un processeur très basse consommation Transmeta à 800 MHz
  • 256 Mo de RAM au format DDR (une barrette de mémoire)
  • Un SSD IDE de 256 Mo également (suffisant pour quelques jeux MS-DOS)
  • Une carte vidéo Radeon avec sa RAM dédiée pour une image de toute beauté

Les entrailles de la bête nous dévoilent ce qui nous intéresse plus particulièrement dans ce modèle précis. C’est cette puce en haut et en dessous du port PCI (tout à fait utilisable d’ailleurs, mais nous y reviendrons) : une VIA VT8231. C’est ce qu’on appelle le SouthBridge, un puce chargée notamment des entrées/sorties dans la machine. Et ce modèle est très intéressant pour nous, car c’est un des rares modèles de cette puce à posséder une carte son compatible Sound Blaster intégrée ! C’est à dire l’équivalent d’une ancienne carte son dédiée que l’on trouvait dans les PCs des années 90, ce qui est bien entendu nécessaire pour avoir du son dans les jeux de la même époque !

Petit et compact, tout est facilement accessible dans cette machine de très bonne qualité.

La partie arrière de la machine, sans fioritures, présente un minimum vital de connectique :

  • un port video VGA
  • 4 ports USB
  • 1 port PS/2 pour brancher un clavier ou une souris dans ce standard
  • 1 sortie son
  • 1 entrée micro
  • 1 port série et 1 port parallèle
Des photos de derrières sur notre site ? m’enfin ?

Maintenant que vous êtes équipés de la mignonne petite machine, comment jouer avec ? En effet, de base, la machine est livrée par son vendeur sans aucun système d’exploitation ni logiciels. Si vous l’allumez, vous n’aurez droit qu’à un écran sur fond blanc rappelant les caractéristiques techniques de la machine. Plutôt léger pour s’amuser.

Mais nous allons régler cela ensemble, alors suivez le guide !

Fabrication d’une clef USB bootable avec Rufus

Nous allons fabriquer ensemble et de manière assez simple, vous allez le voir, une clef USB qui va nous permettre de formater le mini PC T5710 comme nous le souhaitons, et va installer une image que nous avons fabriqué exprès pour vous avec Laurent De Rammelaere (coucou 😉 ), contenant MS-DOS 6.22 et quelques sharewares (Doom, Descent, DukeNukem3D, etc.) pré-paramétrés pour être jouables tout de suite ! Vous avez de la chance ! on est comme ça chez JeGeek, on aime rendre service à son prochain, surtout joueur.

Alors, tout d’abord, récupérez les deux fichiers suivants :

https://github.com/pbatard/rufus/releases/download/v3.10/rufus-3.10.exe

puis notre archive :

https://jegeek.net/telechargements/HPT5710/Ghost_HPT5710.rar

Insérez une clef USB de minimum 64 Mo (128 Mo conseillés) dans votre PC de travail sous Windows, et lancez l’utilitaire Rufus que vous venez de télécharger. Choisissez bien le lecteur de votre clef USB dans celui-ci, et surtout dans Type de démarrage, sélectionnez Freedos comme ceci :

Appuyez ensuite sur DEMARRER. Si Rufus vous embête avec la fenêtre de dialogue qui suit, c’est pour votre bien, évidemment. Repondez simplement OK.

Après quelques secondes, vous devriez avoir terminé votre clef USB bootable sous Freedos. Vous pouvez naviguer dans celle-ci, et son contenu devrait maintenant ressembler à ceci :

Maintenant, ouvrez le fichier Ghost_HPT5710.rar et écrasez le contenu de la clef USB avec le contenu de cette archive, ce qui devrait vous donner au final à peu près la chose suivante :

Nous sommes prêts ! Dès lors, introduisez votre clef USB toute fraichement réalisée dans un des ports USB du HP et, tout comme aux débuts du Minitel, suivez le guide en vidéo !

Tant de joie et de bonheur dans ces quelques minutes de vidéo !

Nb. : Désactivez le chipset LAN dans le bios après avoir effectué un « Load Factory Defaults », pour cela il faut entrer dans le menu « Integrated Peripherals » et changer la valeur « Network Controller » à « Disabled », enregistrer avant de quitter. Vous aurez ainsi 598Ko de mémoire conventionnelle de disponible contre 560Ko !

Notez au passage que le mini PC est équipé d’un bon petit haut-parleur intégré ! Ne branchez pas de prise casque ou de sortie audio et lancez un jeu, vous serez surpris 😉

Au niveau des modifications possibles, si vous suivez cette autre vidéo de notre ami PhilsComputerLab, vous verrez que l’on peut ajouter facilement une nouvelle carte son ou même vidéo au format PCI, et que cela marche excellement bien !

Nous proposons d’ailleurs nous mêmes un tel bricolage, voir un petit peu mieux, dans les excellents forums de Vogons.org, si vous voulez y jeter un oeil par curiosité :

https://www.vogons.org/viewtopic.php?f=46&t=74389

Dans un prochain article, nous changerons le SSD IDE par un plus gros, et nous en profiterons pour installer Windows98SE, ce qui nous permettra d’accéder à un tout autre monde, tout en restant pleinement DOS compatible voir même d’avoir une meilleure musique en General Midi ! Ainsi que de pouvoir lancer des jeux DirectX comme Half-Life, des Démos 3D de chez Farbrausch, etc. Les possibilités sont immenses et notre petit HP T5710 va nous servir de base pour explorer ensemble tout un univers ludique et multimédia aux profondeurs insoupçonnées 😉

L’article est d’ailleurs maintenant en ligne !

A très bientôt !

Philippe dubois « Prez »

windows

Outil de nettoyage des fichiers Windows V3 !

Bonjour, toi, utilisateur de Windows 10, 8.1, 8, Vista ou Seven (ouf). Tu utilises Windows depuis déjà quelques temps et tu vois ton espace disque C: diminuer sans cesse, jour après jour, semaine après semaine, et cela te rend fou de ne pas savoir où va cet espace ! Qui l’utilise ? Pourquoi ? Quel sont ses réseaux ? Qu’ais-je fais au bon dieu pour payer autant de la sorte ? Pourquoi l’amour ? la haine et les fleurs ?

Heureusement, Prez est là et un jour a en eut marre de voir son espace disque diminuer sans savoir pourquoi ! Alors, il prit ses petits doigts boudinés et chercha où était cet espace.

Voici donc un petit « utilitaire » sous la forme d’un script Windows à exécuter sur votre ordinateur en mode Administrateur (bouton droit de la souris > Exécuter en tant qu’Administrateur). Ce script va aller nettoyer beaucoup de fichiers temporaires qu’a malheureusement l’habitude de garder Windows, et qui peuvent prendre beaucoup de place sur le disque dur pour rien au bout de quelques semaines à peine.

Attention cependant, que le script ici en version 3 va nettoyer le répertoire de Téléchargements ! Il vous le rappellera d’ailleurs mais attention aux fichiers que vous avez téléchargé donc.

Nouvelle version 3 de 2019 avec des commandes de nettoyage du fameux répertoire WinSxS qui prend une place folle au bout de quelques mois de mises à jour ! Grâce à des commandes système Windows en mode Administrateur, vous allez sûrement regagner plusieurs dizaines de Go !!

https://jegeek.net/scripts/nettoyagev3.zip

Voici un exemple de sortie du script, qui affiche le gain en espace disque obtenu (ici en V2) :

Son code source est en V3 celui-ci, annoté, ce qui permet de voir ce que va faire le script :

REM Script de nettoyage de W10
REM V2 : Ajout d’une popup de warning pour le répertoire de Telechargements et plus d’infos dans les actions
REM V2 : Ajout egalement de cleanmgr en mode AUTOCLEAN, pour virer les anciennes version de Windows (migration)
REM V3 : Ajout de commandes système de nettoyage de ce putain de répertoire WinSxS !!
echo Script de nettoyage disque automatique, Prez, 2018, V2 > sortie.txt

REM Popup d’avertissement
@echo off
Msg /W * « Attention ce script va effacer votre repertoire Telechargements. Si cela ne vous convient pas, fermez la fenetre de lancement. »
start «  » /wait cmd /c « echo Attention ce script va effacer votre repertoire Telechargements. Si cela ne vous convient pas, fermez la fenetre de lancement.&echo(&pause »

@echo on
echo . >> sortie.txt
echo Avant script : >> sortie.txt
fsutil volume diskfree c: >> sortie.txt
echo . >> sortie.txt

REM Nettoyage des fichiers des pilotes non utilises
@echo off
for /L %%N in (1,1,400) do (
pnputil /d OEM%%N.INF
)

REM Nettoyage des fichiers de migration Windows et mises a jour automatiques
del /F /S /Q C:\Windows\SoftwareDistribution\Download*.*

REM Nettoyage de fichiers temporaires et telechargements
del /F /S /Q C:\Windows\Temp*.*
del /F /S /Q %HOMEPATH%\appdata\Local\Temp*.*

REM Effacement du cache de Windows Update
del /F /S /Q C:\Windows\SoftwareDistribution\Download*.*

REM Effacement du repertoire Telechargements de l’utilisateur
del /F /S /Q %HOMEPATH%\Downloads*.*

REM Nettoyage automatique du disque en mode automatique par Windows
cleanmgr /verylowdisk
cleanmgr /AUTOCLEAN

REM Enleve le fichier hiberfyl.sys present sur C: a l’installation de Windows (inutile pour les pc fixes)
powercfg.exe /hibernate off

REM Nettoyage des fichiers dans WinSxS !
Dism.exe /online /Cleanup-Image /StartComponentCleanup
Dism.exe /online /Cleanup-Image /StartComponentCleanup /ResetBase
Dism.exe /online /Cleanup-Image /SPSuperseded

echo . >> sortie.txt
echo Apres script : >> sortie.txt
fsutil volume diskfree c: >> sortie.txt
echo . >> sortie.txt
echo On dit merci Prez, et soutenez MO5.COM ! https://fr.tipeee.com/association-mo5-com ! 🙂 >> sortie.txt

REM Affichage du resultat du nettoyage
notepad.exe sortie.txt

Philippe Dubois « Prez »

Crypto : Rapide guide d’utilisation de Coinbase

Coinbase est un site Web et un service de portefeuilles qui permet très aisément d’acheter les principales crypto-monnaies comme le Bitcoin ou l’Ethereum, mais aussi de transformer celles-ci en Euros et cela en quelques clics. C’est une vraie aubaine pour tous ceux et celles qui veulent jongler avec les crypto-monnaies sans se prendre la tête !

Mais avant de continuer, je vous rappelle la règle d’or : LES CRYPTO MONNAIES SONT UN MONDE A PART :

  • Tous les articles sur les crypto-monnaies sur JeGeek ont pour seul but de vous montrer/expliquer comment elles fonctionnent ! Nous ne prétendons pas pouvoir vous rendre riche malheureusement.
  • Je ne suis pas un expert, mais un amateur éclairé. Je fais encore des conneries, mais j’ai au moins l’avantage d’avoir de l’expérience sur plusieurs années et de pouvoir être critique. Tout ce que je vous dirais ici sera le fruit de cette expérience et sera d’un risque minimum.
  • N’écoutez pas les médias « officiels » sur les crypto-monnaies, au mieux ils n’y comprennent rien, au pire ils défendent leurs patrons, de puissants milliardaires qui depuis la première guerre mondiale, ceinturent le monde avec les grandes banques mondiales et font tout pour préserver leurs intérêts, pas les vôtres !
  • Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut jouer les Zorros et faire n’importe quoi avec votre argent !
  • Oubliez tout ce que vous connaissez sur votre gestion financière classique, tout est nouveau, rien n’est garanti, personne ne vous protège !
  • La règle d’Or est : N’investissez que ce que vous êtes prêts à perdre ! Réfléchissez bien, prenez le temps de vous renseigner avant d’investir de l’argent !
  • Environ 100% des sites qui vous promettent des gains de 4 à 10% sur retour d’investissement sont tous des arnaques SANS EXCEPTION !!! Croyez-moi, il n’y a rien de pire que les publicités que vous verrez qui vous promettent monts et merveilles. Tout est FAUX !
  • Si vous avez une question ou un doute, parlez-moi en, on regardera ensemble ! Ne prenez pas de risques inutiles, le jeu n’en vaut pas la chandelle !

Coinbase gère en effet les cryptos-monnaies suivantes :

  • Bitcoin (BTC)
  • Bitcoin Cash (BCH)
  • Ethereum (ETH)
  • Ethereum Classic (ETC)
  • Litecoin (LTC)
  • Basic Attention Token (BAT)
  • 0x (ZRX) (lol)
  • Zcash (ZEC)
  • et finalement et pour l’instant, USD Coin (USDC), une crypto-monnaie qui comme son nom l’indique, est une simple équivalence du Dollar classique, ce qui peut faciliter certaines transactions.

Pour l’instant, aiguillons nous sur Coinbase grâce à ce lien parrainé : https://www.coinbase.com/join/5a00bd74b8768b010db1617e

L’inscription est gratuite et demande peu de renseignements. N’oubliez pas de renseigner un email valide et surtout un numéro de téléphone portable, car Coinbase a besoin de vous envoyer un SMS de sécurité à chaque connexion à votre compte. Vérifiez bien donc vos coordonnées !

D’ailleurs, maintenant enregistré (vous devriez recevoir un email pour confirmer votre adresse), dès que vous allez vouloir vous logguer dans Coinbase, il vous affichera la fenêtre de vérification suivante :

Indiquez ici le code que vous allez recevoir quasi instantanément par SMS de Coinbase !

Eventuellement, si vous vous connectez depuis un nouveau « device » (nouvel ordinateur, tablette ou autre), vous aurez besoin de cliquer sur un lien envoyé par mail, toujours par sécurité, pour autoriser cette nouvelle connexion :

Je viens de me connecter depuis un nouvel ordinateur. Coinbase m’en averti et me demande confirmation. Une belle sécurité.

L’interface de Coinbase est simple et assez conviviale. Outre la valeur actuelle des principales crypto-monnaies gérées par le service, vous noterez surtout le menu en haut qui va nous intéresser plus particulièrement, avec « Accueil », « Achat/vente » et « Comptes ».

Ajouter un moyen de paiement (Carte bleue)

Première opération indispensable pour réaliser des transactions avec Coinbase, nous allons ajouter votre carte bleue à votre compte. Celle-ci nous servira à acheter des Bitcoins pour l’exemple, très facilement vous allez le voir.

Pour acheter du Bitcoin, cliquez dans le menu en haut à gauche sur « Achat/vente ». Puis, dans le champ « Méthode de paiement », cliquez sur le lien « Ajouter un compte ». Une popup va venir vous informer de ce qu’il va se passer ensuite :

Pour ma part, je vais ajouter simplement une carte bancaire ! Je suis pas Crésus hého 😉

Choisissez « Carte bancaire », qui autorise tout de même des achats jusqu’à 1000 euros ! Ce devrait être suffisant pour commencer 😉

Ajoutez ensuite les adresses de facturation, et finalement votre carte bancaire :

C’est fait ! Vous avez associé votre carte bancaire, qui sera utilisée avec votre accord bien entendu comme sur tout autre site marchand sur internet. Nous pouvons maintenant procéder à l’achat de Bitcoin 🙂

Acheter des Bitcoins

Une fois votre carte bleue (ou autre moyen de paiement) renseigné, la suite va être très facile, et nous allons en effet pouvoir acheter un peu de Bitcoin pour l’exemple.

Toujours dans le menu « Achat/vente », le premier onglet destiné aux achats devrait maintenant afficher votre moyen de paiement ajouté précédemment, ici ma carte bleue au Crédit Agricole, et vous propose tout de suite d’acheter une crypto-monnaie, ici par défaut des Bitcoin :

Avec ma carte bleue ajoutée à Coinbase, c’est un jeu d’enfant d’acheter des Bitcoins !

Rentrez la somme désirée en Euros dans le champ indiqué EUR, ici par exemple 50 euros, et automatiquement le site va mettre à jour la valeur associée en Bitcoin, que vous allez donc pouvoir acheter. Cliquez ensuite simplement sur le bon gros bouton bleu « Acheter des Bitcoin immédiatement pour un montant de xx.xx € » et suivez le guide jusqu’à la fin de la transaction bancaire classique. C’est tout !

Notez les frais de transaction au passage, c’est un pourcentage !

Retournez sur vos Comptes, et les Bitcoin ont été ajoutés immédiatement :

Notez au passage que toutes les transactions/opérations que vous effectuez sont tracées par email pour un maximum de sécurité !

Vous pouvez dès lors par exemple envoyer ces Bitcoin à quelqu’un avec l’aide du bouton Envoyer, ou bien entendu en recevoir d’avantage, petit veinard 😉

Vendre des Bitcoin ou autres cryptos

Uniquement pour l’exemple toujours, car cela va me coûter quelques frais de transaction, je vais vous montrer comment revendre quelques Bitcoins et transférer cette valeur sur votre compte Paypal.

Cliquez toujours dans le menu en haut « Achat/Vente » et cette fois-ci allez bien entendu dans l’onglet « Vente ». Coinbase vous affiche vos portefeuilles et ici par exemple mon Bitcoin avec les 50 euros que j’ai acheté précédemment :

Si vous cliquez sur le lien  » Comment retirer des fonds à partir de Coinbase », le site vous indique la marche à suivre :

En effet, vous allez devoir d’abord convertir vos crypto-monnaies en Euros, et ensuite vous pourrez retirer la somme en Euros correspondante. Ce n’est pas si compliqué, ne vous inquiétez pas. Une nouvelle fois nous allons utiliser les deux champs en bas, EUR et BTC dans le cadre de l’utilisation du portefeuille Bitcoin :

Cliquez sur BTC et soit saissez la valeur en Bitcoin à vendre, soit cliquez sur le petit message qui vous dit « Vendre pour un montant maximum de  » (notez que la phrase ne tient pas en entier, petit bug d’interface dû à la traduction) qui vous permet de mettre tout votre montant de Bitcoin disponible à vendre. Notre ami le gros bouton bleu devrait maintenant afficher quelque chose comme ça :

Une nouvelle fois, des frais de transaction vont s’appliquer bien entendu, alors faites attention de ne pas répéter trop souvent cette opération !

Confirmez la vente et vous devriez maintenant avoir un crédit non plus en Bitcoin, bien sûr, mais en Euros, que vous allez pouvoir retirer comme si de rien n’était :

Appuyez maintenant sur Retrait dans le portefeuille Euros.

Cliquez sur le bouton, puis renseignez votre compte bancaire pour recevoir les Euros à retirer à l’aide votre identification IBAN et BIC. Le site va vous demander d’abord de vérifier les coordonnées bancaires renseignées en en lui envoyant par exemple 1 euro :

Une fois la vérification effectuée, vous pourrez virer vos Euros depuis Coinbase sur votre compte bancaire immédiatement !

Voila pour ce petit tour d’horizon. J’ajouterai des sections à cet article au fur et à mesure si des questions se posent.

Et si vous avez un peu de crypto de spare et voulez me remercier pour ce petit article, vos dons sont les bienvenus 😉
Mon adresse Bitcoin : 1QCNJ5qvjcx7QSZuKkffKt1DCwCD7m2gcr
Mon adresse Dogecoin : D93C71PpAu7kXWmt69ZqJ2ET9JBHP6GKxF
Mon adresse XLM : BHYTLHAFY73MT6DPGUILR3BXP26XLJMXGCRIZEHPYFBUSNGFPLCL77GV

Philippe Dubois « Prez »

Crypto : Rapide introduction aux Crypto-monnaies !

Vous en avez certainement entendu parler, surtout du fameux Bitcoin, mais vous ne savez pas ce que c’est ni comment vous y mettre, si tant est que vous voudriez plonger dans le monde assez complexe des crypto-monnaies. Voici un petit article sur JeGeek! pour vous expliquer rapidement de quoi il s’agit.

Mais avant de continuer, je vous rappelle la règle d’or : LES CRYPTO MONNAIES SONT UN MONDE A PART :

  • Tous les articles sur les crypto-monnaies sur JeGeek ont pour seul but de vous montrer/expliquer comment elles fonctionnent ! Nous ne prétendons pas pouvoir vous rendre riche malheureusement.
  • Je ne suis pas un expert, mais un amateur éclairé. Je fais encore des conneries, mais j’ai au moins l’avantage d’avoir de l’expérience sur plusieurs années et de pouvoir être critique. Tout ce que je vous dirais ici sera le fruit de cette expérience et sera d’un risque minimum.
  • N’écoutez pas les médias « officiels » sur les crypto-monnaies, au mieux ils n’y comprennent rien, au pire ils défendent leurs patrons, de puissants milliardaires qui depuis la première guerre mondiale, ceinturent le monde avec les grandes banques mondiales et font tout pour préserver leurs intérêts, pas les vôtres !
  • Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut jouer les Zorros et faire n’importe quoi avec votre argent !
  • Oubliez tout ce que vous connaissez sur votre gestion financière classique, tout est nouveau, rien n’est garanti, personne ne vous protège !
  • La règle d’Or est : N’investissez que ce que vous êtes prêts à perdre ! Réfléchissez bien, prenez le temps de vous renseigner avant d’investir de l’argent !
  • Environ 100% des sites qui vous promettent des gains de 4 à 10% sur retour d’investissement sont tous des arnaques SANS EXCEPTION !!! Croyez-moi, il n’y a rien de pire que les publicités que vous verrez qui vous promettent monts et merveilles. Tout est FAUX !
  • Si vous avez une question ou un doute, parlez-moi en, on regardera ensemble ! Ne prenez pas de risques inutiles, le jeu n’en vaut pas la chandelle !

Qu’est ce que donc que ces crypto-monnaies ?

Maintenant que les introductions sont faites, continuons tranquillement. Les crypto-monnaies sont de l’argent virtuel, tout simplement. Mais ne vous y trompez pas, c’est exactement la même chose qu’avez vos Euros ou vos Dollars : Ils ne sont que des chiffres quelque part dans la matrice, le réseau, des ordinateurs, et qui sont maintenant tout aussi virtuels, à moins bien sûr que vous ayez des liasses de billets chez vous comme Mamie.

C’est la même chose : ce ne sont que des chiffres, quelque part, dans des ordinateurs, des bases de données, qui vous sont attribués. La grosse différence par contre avec l’argent plus classique que sont les Euros ou Dollars, c’est que vous pouvez générer vous mêmes certaines crypto-monnaies, et oui ! Et l’usage qui en sera fait ne sera pas non plus contrôlé par votre banque ou l’Etat (pas encore en tout cas…), ou très peu, ce qui implique par contre un retour à la Règle d’Or que je vous ai donné en début d’article : Les crypto-monnaies sont un monde très volatile et très changeant, les arnaques pullulent, vous pouvez aussi rapidement perdre ou gagner de l’argent. En cas de perte, vous ne pourrez vous retourner que vers vous-mêmes : Aucun organisme, aucune institution ne vous protège, vous êtes seul face à vos choix. N’oubliez jamais cela !

D’ailleurs, ces crypto-monnaies sont légion, il en existe plusieurs centaines ! Depuis le Bitcoin, la première grande crypto-monnaie et la plus chère actuellement, jusqu’aux dernières d’il y a quelques semaines à peine, elles sont toutes différentes et se prétendent pour beaucoup « être la future crypto-monnaie de référence ». Dans la réalité et pour du moins pour l’actualité en 2019, c’est toujours le Bitcoin qui mène la danse, et sa valeur influe directement sur presque toutes les autres crypto-monnaies, et non pas le contraire.

Voici d’ailleurs et à ce propos une capture du site CoinGecko, une sorte de portail de surveillance de la valeur de toutes les crypto-monnaies connues ou du moins utilisées :

Le site Coingecko.com permet de suivre presque toutes les crypto-monnaies existantes, c’est juste fou leur nombre et les valeurs différentes qu’elles peuvent afficher !

Néanmoins, je pense qu’elles sont intéressantes au moins sur le point de vue intellectuel, et leur fonctionnement est aussi captivant pour la science informatique, car elles utilisent pour la majorité d’entre elles ce qu’on appelle la technologie des Blockchains (la chaîne de blocs) : En gros, chaque bout (bloc) d’information qui composent ces monnaies électroniques sont chaînés entre eux par des mécanismes très précis d’identification et de diffusion de ces identités, et il est très, très difficile de passer ces mécanismes pour les pirater. Il est ainsi beaucoup plus difficile de pirater des Bitcoins que par exemple, imprimer des vrais billets physiques de monnaies classiques telles que l’Euro ou le Dollar. Il faudrait des ordinateurs d’une puissance gigantesque, que seuls certains gouvernements ou très riches milliardaires pourraient s’offrir. Cela limite donc pas mal les problèmes. Notez également que ce sont des identifications qui sont diffuses sur le réseau et internet, un peu comme du Peer To Peer si vous voulez, et des ordinateurs qui utilisent ces crypto-monnaies possèdent l’intégralité des identifiants de tous les blocs – ce sont ce qu’on appelle un Node. Du coup, même si un ordinateur du réseau venait à disparaitre, les autres pourront compléter le manque potentiel d’information avec leurs propres données.

Notez encore au passage que ces mécanismes d’identification et de diffusion des identités des transactions sont tellement performants et novateurs qu’ils pourraient permettre de signer par exemple les œuvres d’artistes qui pourraient ainsi affirmer leur parenté sur leurs œuvres très facilement – une forme de super dépôt de protection de la propriété intellectuelle si vous préférez, et des artistes et industriels commencent à implémenter du Blockchain dans leur SI (Système d’Information) justement pour cela. Je tâcherai de produire un autre article sur le sujet rapidement, histoire que vous compreniez bien les implications importantes que peuvent avoir les Blockchains dans notre société.

Par contre, les sites Web, les « plateformes » qui permettent pour beaucoup de stocker les portefeuilles de ces crypto-monnaies peuvent par contre être facilement hackés, et les pirates repartir avec parfois des crypto-monnaies pour une valeur de plusieurs millions de dollars. Nul système informatique n’est parfait, aucun système informatique est inpiratable, c’est ainsi. Evitez donc de laisser vos crypto-monnaies en ligne autrement que dans une application qui tourne sur votre propre matériel.

Mais pour poursuivre vos investigations sur la technologie du Blockchain, passez donc par cet article par exemple : https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/

Mais revenons à nos moutons. A part le Bitcoin, la reine des crypto-monnaies et souvent citée dans les médias classiques du fait de sa grande valeur (plusieurs milliers d’Euros actuellement), d’autres peuvent s’avérer moins onéreuses et utiles, comme par exemple :

  • Le LiteCoin, une forme de frère un plus peu moderne que le BitCoin et utilisant un meilleur algorythme ( https://litecoin.com/en/ ).
  • Le Ripple se veut être une crypto-monnaie permettant des transactions très rapides et très peu chères, ce qui est intéressant ( https://ripple.com/ ).
  • Le DogeCoin, qui est à ses débuts une farce, et finalement très utilisée pour les micro-transactions de l’équivalent de quelques centimes ou quelques Euros, du fait de sa faible valeur (1 Euro = environ 2000 DogeCoins !) ( https://dogecoin.com/ )
  • L’Ethereum qui est une autre initiative pour contrer le BitCoin et qui est également beaucoup utilisée notamment en Europe ( https://www.ethereum.org/ ).
  • Certaines crypto-monnaies sont orientées vers la bienfaisance, la philanthropie, la médecine, la découverte des étoiles, la biodiversité même !
  • Etc etc.

Et on pourrait encore citer le Monero, le Stellar, l’OnionCoin, le CanabisCoin, le BigBoobsCoin (!) etc etc etc. La liste est vous l’avez compris très, très longue ! Et bien évidemment toutes ces crypto-monnaies sont souvent concurrentes, et si beaucoup naissent encore de nos jours, beaucoup meurrent et disparaissent – Raison supplémentaire de faire très attention à leur usage.

Leur fonctionnement par contre est relativement identique pour toutes : vous installez un portefeuille électronique (aka une application sur votre ordinateur ou votre smartphone par exemple), et à partir duquel vous pouvez envoyer ou recevoir la crypto-monnaie correspondante. C’est tout ! Certains portefeuilles comme nous allons le voir permettent aussi de gérer plusieurs crypto-monnaies avec une seule application, ce qui est très pratique.

Comment commencer dans les crypto-monnaies ?

C’est bien beau tout ce que l’on vient de voir, mais comment se lance-t-on à la découverte des crypto-monnaies ? Voici un moyen très simple de commencer à se familiariser avec elles. Nous allons utiliser pour cela un portefeuille électronique (puisque tout est virtuel bien sûr) qui nous est offert par un des grands noms de monnaies électroniques, la société Blockchain :

https://www.blockchain.com/fr/

Cliquez sur Inscription, saisissez vos informations de base, votre email, etc. Ne craignez rien, ce site est un des meilleurs et les plus sûrs dans le monde des crypto-monnaies. De plus, s’y inscrire ne vous engage à rien du tout, faites moi confiance.

Une fois inscrit, votre page d’accueil ressemblera à ceci :

$8428 and counting !

En gros, le portail vous permet de gérer vos portefeuilles de crypto-monnaies en ligne et vous affiche notamment vos possessions et le cours du Bitcoin à droite. Il vous dès lors possible d’envoyer ou recevoir une des crypto-monnaies gérées par ce site, et notamment comme vous pouvez le voir des BitCoin, de l’Ether, du Bitcoin Cash et du Stellar.

Pour ce faire, utilisez le menu en haut « Request » (Requête). Cliquez dessus et une autre fenêtre va apparaitre :

Une adresse vous est donnée ici : c’est votre adresse temporaire pour recevoir des Bitcoins. Et en effet, chaque fois que vous utiliserez une crypto-monnaie, en envoi ou réception, vous aurez besoin d’une adresse souvent unique et différente entre chaque crypto-monnaie. Une adresse Bitcoin ne ressemble pas à une adresse Monero qui ne ressemble pas du tout non plus à une adresse Ripple. Etc.

Si vous connaissez quelqu’un qui doit/peut vous envoyer même une petite somme de Bitcoin, vous pouvez essayer. Transmettez lui simplement l’adresse indiquée (vous pouvez appuyer sur le bouton ‘COPY’ pour la copier dans le presse-papier) et il pourra faire la transaction. Quelques minutes ou parfois heures plus tard, vous devriez être informé par mail que votre portefeuille Bitcoin a bien reçu la somme. C’est tout ! Notez que vous pouvez indiquer dans la popup de demande la somme dûe, ce qui permettra d’envoyer par mail directement un lien à la personne qui vous doit des Bitcoins :

Pour par contre à votre tour envoyer des Bitcoins à quelqu’un, toujours sur la page principale, appuyez « Send » et va s’afficher une autre fenêtre qui va permettre de renseigner combien et pourquoi vous voulez envoyer des Bitcoins :

Notez ici que l’application demande l’adresse Bitcoin de votre ami pour l’envoi, bien sûr !

De plus, n’hésitez pas à télécharger l’application mobile de BlockChain sur votre smartphone, disponible sur Android et le Store Apple. L’usage est quasi identique au site Web, si ce n’est que vous avez la possibilité de scanner des QR Codes avec les adresses auxquelles vous voulez envoyer des crypto-monnaies, ce qui est très pratique. Vous pourrez également l’associer à votre compte Gmail ou Apple Store pour pouvoir vous y logguer plus rapidement et gérer depuis votre smartphone vos portefeuilles ! Facile non ?

Ah, si vous désirrez vous-mêmes acheter des Bitcoins ou d’autres crypto-monnaies d’ailleurs, n’hésitez pas à vous inscrire à Coinbase : https://www.coinbase.com/join/5a00bd74b8768b010db1617e

Ce site très connu permet de s’inscrire gratuitement, et propose de pouvoir acheter directement en ligne des crypto-monnaies avec votre carte bleue ou par virement, et également d’associer votre éventuel compte Paypal pour transférrer en Euros ou Dollars de la crypto-monnaie ! C’est excellent !

D’autres Wallets/portefeuilles sur votre ordinateur

Vous avez également la possibilité de télécharger des portefeuilles qui vont s’installer sur votre ordinateur personnel, vont déclarer une adresse dans la crypto-monnaie choisie et vous permettre, comme pour le site Blockchain, d’envoyer et recevoir cette crypto-monnaie.

Un autre portefeuille multi-crypto-monnaies couramment utilisé est Freewallet, disponible notamment sur Android ou Internet. Il gère plusieurs dizaines d’entre elles ! Mais prenons au autre cas d’école, par exemple celui du portefeuille Monero, gratuit bien entendu. Vous pouvez le télécharger ici sur la homepage de la crypto-monnaie : https://web.getmonero.org/downloads/

Dézippez le fichier où bon vous semble et lancer le portefeuille Monero, qui va apparaitre ainsi sous Windows :

Lancez le fichier « monero-wallet-gui.exe ». Commencez par utiliser le premier mode dit « Simplifié » proposé, ce sera suffisant pour la démonstration. Plus tard vous pourrez activer d’autres options, mais ce sera lorsque vous serez devenu un expert aguerri 😉

Créez votre portefeuille Monero facilement !

Choisissez de créer un nouveau portefeuille Monero, donnez lui un nom, un mot de passe, ne perdez pas la pass phrase (un ensemble de 12 à 25 mots qui sert aussi de mot de passe), et vous voila lancé !

Un petit dernier pour la route ? Voici une capture de mon portefeuille Cryptonex, une crypto-monnaie peu connue mais qui possède une fonction POS (Proof Of Staking – Preuve que j’en possède dans mon portefeuille) intéressante et qui ramène quelques pourcents de crypto-monnaie au fil du temps, mais ceci est une autre histoire que je vous conterais dans un article dédié au minage, au POW ou au POS !

Voila pour ce petit tour d’horizon, forcément limité au minimum. J’ajouterai des sections à cet article au fur et à mesure si des questions se posent.

Et si vous avez un peu de crypto de spare et voulez me remercier pour ce petit article, vos dons sont les bienvenus 😉
Mon adresse Bitcoin : 1QCNJ5qvjcx7QSZuKkffKt1DCwCD7m2gcr
Mon adresse Dogecoin : D93C71PpAu7kXWmt69ZqJ2ET9JBHP6GKxF
Mon adresse XLM : BHYTLHAFY73MT6DPGUILR3BXP26XLJMXGCRIZEHPYFBUSNGFPLCL77GV

Philippe Dubois « Prez »

Cassette Audio

Moderniser son ancien lecteur de cassette HiFi en USB

Nous les (vieux) geeks avons tous connus les affres de l’usage des cassettes audio, ces petites cassettes toutes mimis qui permettaient de stocker jusqu’à 2×1 heure d’audio (les 120) ou plus souvent 2×45 minutes, voir même étaient utilisées sur les premiers micro-ordinateurs pour lire ou enregistrer des programmes. Magnifique !

Et pour lire ces petites choses, nous étions communément équipés de plusieurs lecteurs dont souvent au moins :

  • Un Walkman, inventé par Sony il faut le rappeler, qui permet de lire ses cassettes audio partout en mobilité, avec une qualité souvent moyenne voir médiocre selon les appareils.
  • Une platine HiFi dédiée, plutôt imposante mais souvent de qualité, qui sert plutôt à écouter les cassettes à la maison avec une bonne voir une excellente qualité (pour le support).

Malheureusement, s’ils fonctionnent encore, ces vieux matériels ne sont pas destinés à être utilisé sur nos ordinateurs de maintenant, et il n’est pas aisé de les connecter pour pouvoir écouter une bonne vieille cassette, ou pour en faire une copie de sauvegarde ou un transfert définitif sur un autre support.

Achat d’un appareil d’encodage des cassettes

On trouve sur AliExpress ou d’autres vendeurs des petits walkmans modernes, capables de sortir le son de la cassette audio insérée directement en USB. Ces petits lecteurs sont disponibles par exemple sur ce lien pour seulement 15 euros : https://fr.aliexpress.com/item/32835235290.html?spm=a2g0w.search0104.3.15.e2ed38fevOYsyA

Super Usb Cassette Capture – Auto Reverse – Stereo – Mega Bass LOL. Ca respire la qualité :/

Le principe (tout bête)

Malheureusement, ce matériel même récent et s’il fonctionne sommes toute correctement pour le prix, ne permet pas de réaliser un bon encodage, car tout simplement la mécanique qui l’anime n’est pas de bonne qualité et engendre notamment un « pleurage » assez audible et donc détériorant la capture sonore. Nous allons donc remplacer la mécanique souvent un peu déficiente de ces lecteurs pas chers par une vraie mécanique d’un vrai lecteur de cassette HiFi.

Nous allons donc ouvrir ce petit lecteur pour en extirper ce qui nous intéresse vraiment : sa carte d’acquisition USB, qui cerise sur le gâteau se contente de l’alimentation en USB et n’a pas besoin de piles ou d’une autre source d’alimentation !

Le walkman une fois démonté laisse apparaître sa mécanique et surtout sa carte mère, ce qui nous intéresse bien sûr le plus ici.
D’une électronique simple, on notera la puce à gauche qui sert d’amplificateur audio et de régulateur de vitesse pour la partie walkman pure, et à droite une puce d’encodage USB qui gère l’audio et aussi semble t-il la vidéo.

Il est aisé d’ouvrir le walkman (trois vis à retirer, et forcer un peu sur la carrosserie pour la faire glisser) et pouvoir accéder à la carte électronique pour pouvoir la retirer. Dessoudez les fils blancs (S1 et S2, qui servent d’interrupteur), les deux fils des piles et le moteur, et voila ! Maintenant, la suite 😉

Un (ancien) lecteur de cassette HiFi standard

Le but est que vous mettiez la main sur un meilleur, voir carrément soyons fous un BON lecteur de cassette audio, et en bon état de marche. Souvent, dans votre famille ou vos proches, le simple fait de demander vous permettra de mettre sur la main sur un telle machine. Au pire, les sites d’enchères ou Leboncoin vous fournirons pour l’instant encore des lecteurs souvent en bon état et à moindre prix. Pour ma part, j’ai acheté sur Ebay un très mimi lecteur de la marque Technics, qui a pour avantage d’être moins large que les lecteurs classiques dits au format « MIDI » et donc en 14 pouces :

Pour le besoin de notre montage, j’ai acheté un beau petit lecteur de cassette audio HiFi de marque Technics. Son petit format (non MIDI) sera idéal pour l’utiliser sans encombres. Et il m’aura coûté 20 euros.

Les avantages de ces lecteurs sont multiples : d’une part, s’ils fonctionnent toujours (c’est souvent la courroie d’entrainement à changer ceci dit, rien de très compliqué), leur mécanique est souvent bonne voir excellente et limite énormément le pleurage lors de la lecture. De plus, certains (comme des modèles Philips pour exemple) sont équipés de très bonnes têtes audio de lecture, ce qui est bien sûr totalement déterminant pour espérer avoir une bonne qualité d’écoute.

Une tête de lecture audio stéréo et auto-reverse.

Petits conseils malgré tout : évitez si possible les lecteurs double cassette, auto-reverse, à touches sensitives, etc etc. Bref, priorisez toujours les modèles les plus basiques au niveau des commandes, de l’électronique et de la mécanique. Ils seront toujours plus fiables et plus faciles à réparer ou modifier.

Après avoir vérifié que le lecteur fonctionne bien, sans quoi cherchez en un autre ou si vous le pouvez, réparez le, nous allons ouvrir la bête pour déterminer comment nous allons le modifier :

Voici notre beau Technics démonté, ce qui est très facile à faire sur ce genre de matériel heureusement. L’accès à l’intérieur du lecteur est en effet très aisé.

Montage de la carte USB

Notre carte électronique étant toute petite, nous pouvons l’insérer sans peine dans notre lecteur. Nous allons dans l’ordre :

  • Relier notre carte à la tête de lecture audio du lecteur HiFi
  • Ajouter un pont entre S1 et S2 pour que la carte soit toujours active
  • Evidemment ajouter son câble MiniUSB vers USB pour la relier
  • Relier une masse au châssis du lecteur pour éviter les parasites.

Notez au passage que j’ai fait en sorte que le câble de la tête audio soit sectionné proprement mais puisse toujours être ressoudé au connecteur interne du lecteur, afin de ne pas condamner celui-ci si je devais revenir en arrière ! Il est important de respecter au maximum le lecteur d’origine et de pouvoir le remettre pleinement en fonctionnement si besoin est.

D’abord plaçons la carte dans le lecteur, en prenant soin de connecter ce qui nous intéresse le plus : la tête de lecture !
Vue sur les trois fils de la tête ressoudés sur la carte USB, la masse au milieu et les deux pistes en haut et en bas (Lin et Rin, pour Left In et Right In). Notez le strap rouge qui permet de laisser la carte en fonctionnement. Vous devez faire de même sinon la carte restera éteinte.
Voici la petite carte avec son câble Mini USB. Notez que j’ai mis la molette de volume presque au maximum, à vue de nez au 3/4 du volume, pour ne pas saturer le son en sortie.
Placement de la carte de numérisation au fond du boitier. Vous devriez avoir assez de place pour le loger facilement. N’hésitez pas à le scotcher par exemple pour qu’il ne tombe pas.

Voila, notre carte est connectée, placée au fond du lecteur pour éviter tout contact avec l’électronique de celui-ci. Pour le câble USB, j’ai pu profiter d’une ouverture dans le boitier pour le faire sortir. Soyez malins, mais faites ça proprement tout de même 😉

Notez au final ici sur ma photo le fil jaune, qui me sert de masse et que j’ai relié au châssis du lecteur. Il est lui-même relié à la masse de la carte d’acquisition. C’est indispensable sans quoi les parasites émis par le moteur du lecteur seront sûrement trop audibles !

Utilisation de la carte et du lecteur

Une fois votre petit montage terminé, vous voici aux commandes d’un bon lecteur de cassette qui encode directement en USB et en bonne qualité. Il ne reste plus qu’à pouvoir recevoir le signal son encodé et le traiter comme il se doit, et surtout pouvoir enregistrer le son dans le format numérique qui vous conviendra. Il ne faut pas oublier que nous sommes connectés directement derrière la tête de lecture ! Il n’y aucuns filtres natifs, nous allons donc recevoir beaucoup de souffle et parasites que nous allons devoir traiter.

Le mieux est dès lors d’utiliser le logiciel gratuit Audacity :
https://audacity.fr/

Celui-ci fonctionne sur Mac, Linux ou PC Windows et permet d’enregistrer une source audio, de nettoyer le signal et de l’enregistrer au format de son choix, et notamment :

  • En WAV, le format audio classique et non compressé, donc avec des fichiers imposants
  • En FLAC, soit du LossLess, un format compressé mais non destructeur recommandé pour de l’archive
  • En MP3 si vous avez un encodeur installé, mais caca
  • En OGG nativement pour une bonne qualité et une taille de fichier réduite (suffisant pour une écoute standard)

Capture d’un fichier audio

La carte USB que vous avez monté dans votre lecteur de cassette HiFi se monte toute seule sous Windows, et apparaît dans les sources audio comme « Réseau de microphones USB ».

Sélectionnez donc « Réseau de Microphones USB » dans le menu à droite de l’icone du micro (source d’enregistrement) et cliquez sur le bouton avec un cercle rouge pour lancer l’enregistrement ! Vous devriez voir une fois votre lecture de cassette en cours un signal bleu foncé apparaître dans les deux fenêtres en dessous (les canaux droite et gauche), prouvant que la capture fonctionne. Vous pourrez à loisir lire cet enregistrement, mais ne le sauvegardez pas encore.

Nettoyage du souffle audio

Grâce à Audacity, nous allons pouvoir nettoyer simplement l’enregistrement obtenu pour enlever la majeure partie du souffle résiduel. Pour cela, assurez-vous d’avoir un enregistrement qui dispose de quelques secondes de « bruit », c’est à dire sans signal audio audible, comme par exemple en début ou fin de bande :

Ici la fin de mon enregistrement permet d’avoir quelques secondes de bruit de fond, à partir de 36:40. Le signal audible se termine en bleu foncé à gauche.

Puis sélectionnez 3 à 4 secondes de ce « souffle » et allez dans le menu Effets, puis Réduction de bruit :

J’ai pris quelques secondes de « vide » ici en bleu clair dans ma sélection, afin d’apprendre au logiciel ce qu’est le bruit pour cet enregistrement.

Conformément à la fenêtre qui vient d’apparaître, la réduction de bruit va se faire en deux étapes. La première consiste à apprendre au logiciel de quel bruit de fond (quel souffle) vous allez vouloir vous débarrasser. La sélection des 3 à 4 secondes que vous avez faites va servir à cela. cliquez donc maintenant sur « Prendre le profil du bruit ». Le logiciel parcourt votre bout d’enregistrement, et apprends à reconnaître le souffle que vous allez enlever.

Maintenant que votre enregistrement est réapparu, faites un Ctrl+A au clavier après avoir cliqué dessus pour sélectionner toute la piste, puis revenez dans le menu Effets > Réduction de bruit.

Etape 2 donc, appuyez simplement sur Valider pour lancer le traitement. Celui-ci peut prendre plusieurs minutes, soyez patients. Vous devriez voir à l’endroit où vous avez pris du souffle que le signal est devenu quasimment plat maintenant, le souffle à disparu !

Avant dernière étape, nous allons Normaliser le volume sonore pour être certain que votre enregistrement maintenant nettoyé sera suffisamment puissant pour être audible. Retournez dans le menu Effets, puis Normaliser. Laissez les options par défaut (je recommande) et appuyez sur Valider. Votre signal est maintenant parfait !

Dernière étape, nous allons maintenant sauvegarder votre enregistrement dans le format que vous voulez. Je recommande donc le FLAC comme expliqué plus haut. Pour cela, allez dans le menu Fichier, puis Exporter, et enfin sélectionnez « Exporter en FLAC ». Renseignez les paramètres demandés si vous le souhaitez (nom de l’album, numéro de piste, etc) et voila !

C’est parti pour numériser la magnifique cassette de démonstration du Télétel ! Notez qu’esthète que je suis, mon notebook 14 pouces noir se marie parfaitement au lecteur de cassette 😉

Quelques acquisitions pour exemple

Pour confirmer la véracité de mon montage, j’ai procédé à des lectures et enregistrements de diverses cassettes d’époque et pu en tirer une qualité assez surprenante (certaines d’entre elles ayant plus de 30 ans !). Je vous laisse juger vous-mêmes avec deux extraits :

Du Ys Perfect Collection. Ca envoie du patey !!
Ah, le Télétel, ou Minitel je ne sais plus. Formidable dirait Jack !

Voila ! j’espère que ce petit bricolage vous plaira et qu’il vous donnera satisfaction. Pour ma part et vu le très faible coût de l’opération, je m’estime très satisfait, et je vais pouvoir archiver quelques cassettes et enregistrements qui me sont chers facilement. N’hésitez pas à partager votre expérience, quel lecteur vous avez utilisé, etc ! Bombe !!

Philippe Dubois « Prez »

Les Madames Qui Chantent – I,I, You & Ai, Urusei Yatsura « Only You »

Ah, Lum ! Ou Lamu pour nous français qui avons pu jouir d’une VF colorée. Quelle série extraordinaire et départ sur les chapeaux de roue d’une carrière fantastique pour la mangaka Rumiko Takahashi, enfin reconnue pour sa carrière et son talent à Angoulême près de 40 ans après ses débuts !
https://www.bdangouleme.com/grand-prix-2019-rumiko-takahashi

Lum est une jolie jeune fille particulière qui a hâte de découvrir le monde des humains, bariolé et chamarré, et s’amourache immédiatement d’un premier venu, un garçon de lycée dénommé Rony en VF (Ataru en VO), tout à fait quelconque si ce n’est qu’il est obsédé par les filles. Et le pauvre garçon, malgré la physique attrayante de la jeune Lum, ne va pas être au bout de ses surprises en découvrant son univers, sa famille et son entourage, et surtout son électrisant pouvoir qui lui permet d’envoyer des décharges électriques. Pauvre Rony 😉

Mais il faut bien le voir ainsi : Ce Rony, cet obsédé, au fond, c’est nous les geeks ! Rêvant qu’une créature de rêve s’intéresse soudain à nous, mais comme la vie c’est compliqué, refusant cette facilité pour aller plutôt s’amouracher de ses jolies copines. Quel bordel !

Des mangas originels ont été réalisés la série et plusieurs OAVs et films, dont le premier dont je voulais absolument partager avec vous le magnifique générique, « Only You », réalisé par, excusez du peu, Mamoru Oshii (Patlabord, Ghost In The Shell, etc) :

Quel bonheur visuel et sonore ! Et que de bons souvenirs qui remontent aussi à la surface 😉

Si vous ne le saviez pas, et culturellement parlant, Lum et sa famille sont en fait des Oni, des démons, ce que l’on peut bien imaginer sans peine en les voyant arborer de jolies petites cornes démoniaques au dessus de la tête. Mais ce sont bien entendu des démons gentils, sans quoi il aurait été plus difficile de faire de longues histoires débiles. Voici d’ailleurs de quoi vous donner quelques pistes de compréhension supplémentaires :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oni

Comme d’habitude, si vous voulez explorer d’avantage le fantastique univers de Urusei Yatsura, rendez-vous sur les sites des fans ou Wikipedia !https://fr.wikipedia.org/wiki/Urusei_Yatsura

Philippe Dubois « Prez »