dead ringer

DemoArt – Dead Ringer / Fairlight, 2006

Affronter la grisaille des métropoles, faire un grand saut en arrière dans les années 70 où tout n’était que paillettes, cœurs et étoiles colorées : voici votre programme. Le meilleur passage de cette démo est sans nul doute lorsque celle-ci prend le pas sur votre réalité pour l’enorgueillir.
C’est vrai, mais qu’est-il arrivé au style ?

A voir et télécharger toujours chez Pouet.net bien entendu : http://www.pouet.net/prod.php?which=25776

PS : La Démo fonctionne toujours très bien sur les ordinateurs de maintenant, équipés de Windows, Windows 10 compris !

Philippe Dubois « Prez »

DemoArt – Planet Risk / Andromeda Software Development, 2006

Imaginez une peinture de lumière vivante, sans cesse en mouvement, se transformant au gré d’une musique elle aussi extrêmement progressive. C’est ce que vous propose Planet Risk, une prouesse graphique, sonore et de mise en scène rarement égalée. Attachez vos ceintures, votre imagination n’aura pas une seconde de répit !

Comme toujours, une excellente Démo à télécharger depuis Pouet.net : http://www.pouet.net/prod.php?which=13032

Philippe Dubois « Prez »

barbie

DemoArt – Suicide Barbie / The Black Lotus, 2007

Reprenant les travaux de Roberto Roseano en termes de mise en scène de poupées Barbie ( https://www.photo.net/gallery/581929#//Sort-Newest/All-Categories/All-Time/Page-1  ), le groupe de démo italien The Black Lotus réussi une performance artistique d’autant plus extraordinaire qu’elle tourne sur la petite console portable de Sony, la PSP ! Les poupées Barbie sont jalouses et il ne peut en rester qu’une.

A voir ou si vous possédez une PSP hackée, à installer depuis Pouet.net !
http://www.pouet.net/prod.php?which=30284

Voici la vidéo capturée depuis une PSP :

Et pour ceux/celles qui comme moi voudrait bien savoir d’où vient cette chanson bien sucrée dans la Démo, en voici l’origine :

C’est un remix en fait de l’artiste Suédoise et plutôt mimi Veronica Maggio ! Dumpa Mig !

Philippe Dubois « Prez »

above lkkc

DemoArt – Above / LKCC, 2007

« Above the horizon », au délà de l’horizon se situe la ville imaginaire des demomakers, reflet des grandes capitales de nos civilisations, qui expriment leur mal-être dans cet univers déformé et sans dessus-dessous. Entre fatalité et rébellion, l’équilibre est rompu vis à vis de la nature rayonnante.

Démo disponible avec sa vidéo sur Pouet.Net, bien entendu :
http://www.pouet.net/prod.php?which=30255

PS : Cette démo fonctionne toujours très bien sur les ordinateurs récents sous Windows, Windows 10 inclus !

Philippe Dubois « Prez »

DemoArt – FR-055 : The Drone Experience / Farbrausch, 2007

A quoi peut bien penser une âme artificielle, à peine sortie du moule qui l’a fabriquée ? Elle s’imagine sans doute un rôle, un destin, des pouvoirs, une genèse et même une mère, avant de se reproduire et disparaître pour retourner à la matrice originelle.

Disponible comme toutes les bonnes Démos sur Pouet.net bien sûr !
http://www.pouet.net/prod.php?which=29739

PS : Cette Démo fonctionne très bien sur n’importe quel PC équipé de Windows, Windows 10 compris !

Un avis éclairé :

Philippe Dubois « Prez »

Test : Scaler HDMI Modèle D

Voici notre test du scaler HDMI Modèle D, aka Model NTK022 de chez Neoteck ! Moins cheap que le modèle C, et son prix en atteste (plus du double pour environ 25 euros), nous nous tournons vers lui avec beaucoup plus d’espoir qu’il puisse nous générer un signal HDMI de qualitay :

il est beau mon boitier Scaler HDMI NeoTeck, il est beau !

Au moins celui-ci est bien protégé dans son boitier en métal, vos petits signaux vidéo seront bien traités durant cette séance, il ne leur sera fait aucun mal, nous vous le promettons !

Rien de trop surprenant vu la taille, et le strict nécessaire sur la face arrière : Sortie HDMI, sotie audio, bouton de sélection 720P/1080P, alimentation 5V.

Rien de très surprenant à son usage donc : On branche sa Péritel (qui on le rappelle ne traite que le signal Composite ici), on choisit sur l’interrupteur entre 720P et 1080P, et basta. Tout le reste est, disons, automatique.

Mais ne me demandez pas l’intérêt de passer du composite en 1080P. Je ne sais pas, demandez à mon âne.

Captures de jeux vidéo en composite

Voici deux captures vidéo réalisées avec ce Scaler, pour que vous puissiez juger sur pièce de la qualité de la machine. Le blindage apporte beaucoup de stabilité dans le signal, heureusement, et finalement je trouve qu’il s’en sort plutôt pas mal. C’est bien entendu et comme à d’accoutumée de la Nintendo64 en composite :

C’est pas la teuf, mais bon, c’est du Composite. On va pas demander la lune quand même.
Le résultat est intéressant sur Star Wars Racer, toujours en composite bien sûr. Ce n’est pas aussi immonde qu’on pourrait s’y attendre, grâce au travail de ce scaler. Bravo, Modèle D !

L’intérieur de la bête !

Chérie[Tm] nous propose un petit guided tour interne. Il n’y a pas grand chose cela dit, mais au moins c’est propre. Notez la puce vidéo toujours, toujours grattée. Qu’est ce qu’ils sont chiants avec ça :/

Rien de spécial à dire sur ce scaler, si ce n’est qu’il fonctionne bien. Mais pour le même prix, on doit pouvoir facilement trouver le modèle A qui fait au moins un aussi bon boulot en Composite, et qui lui au moins prends du RVB et permet plus de choix dans les résolutions. Mais il est plus sophistiqué aussi, à vous de voir 😉

Philippe Dubois « Prez »

Test : Scaler HDMI Modèle C

C’est le plus cheap de notre comparatif de scalers HDMI, et il se trouve à près de 10 euros sur les sites classiques dont ceux d’enchères comme Ebay. Pour un tel prix, évidemment, il y a des concessions de faites, faut pas trop rêver !

C’est cheap et c’est moche, c’est le Scaler Model C ! Bravo !

C’est certainement donc le Scaler HDMI le moins cher du marché et du coup le plus cheap, et pas que financièrement parlant. Avec son petit boitier de plastique léger comme une plume, il n’inspire pas vraiment confiance, et il y a de quoi se méfier.

Captures de test en composite

Equipé de notre sacro-sainte N64 en composite, voici ce que donne des captures de jeux en utilisant ce Scaler cheap.

Les sacs à vomis sont fournis, servez-vous ! Ca tremble de partout, les couleurs.. quelles couleurs ? Bref, c’est immonde. C’est l’enfer sur la terre !

It’s a me, Mario dégueux !!
Mon Dieu quelle horreur !!

L’intérieur de la bête !

Rien de trop surprenant en sommes, vu la petite taille du boitier et sa légèreté, que de finalement pas trouver grand chose dedans. Mais cela marche tout de même au final, même… mal.

Chérie[Tm] nous accompagne pour désosser la bête, ce qui ne sera pas long, vu la piètre qualité du boitier plastique. 4 minuscules vis plus tard, et voici les entrailles du pâté.
Une puce de traitement vidéo et une puce mémoire, voila. Merci, au revoir.

Bref, pas grand chose je pense à ajouter par rapport à ce Scaler bon marché. Votre grand-père n’y verra que du feu si c’est pour brancher son magnétoscope VHS en composite à la dernière télé que vous lui avez acheté. Mais j’espère que vous-mêmes vous serez un peu plus regardant pour brancher vos consoles en Composite 😉

Philippe Dubois « Prez »

Ah, mon Macintosh 128K !

Voici la dernière acquisition perso en date ! J’avais 12 ans, un Apple Macintosh flambant neuf avec ses 128 Ko de mémoire vive entre les mains (merci Nani !), et les cassettes audio de présentation du Mac dans le lecteur à coté. Et je découvrais ces musiques rares de Maxime Le Forestier sur Apple II et le timbre enjoué de la présentatrice Kriss, disparue malheureusement en 2009.

Je me rappelle qu’équipé de la puissante machine, du haut de mes 12 ans à peine, je vagabondais dans les rares boutiques ou salons dédiés à l’informatique de Montpellier pour demander aux vendeurs, médusés, s’ils avaient des logiciels pour mon Mac 😉 Si vous aviez vu leur tête !!

Quelle époque magique ! Et pour bien partager cette madeleine de proust avec vous, voici la première face de la cassette Visite guidée du Macintosh ! Enjoy !

Pour rester dans les médias rigolos, voici un moment précis de la présentation du Macintosh par Steve Jobs himself, où l’ordinateur va parler à son tour et remercier son papa bien aimé. Ambiance du futur garantie et standing ovation par la foule en délire !

Et petite fleur supplémentaire, voici la somptueuse publicité de l’époque pour le lancement du Macintosh, très « 1984 » le film 🙂

Quand je vous dis que l’informatique, c’est de l’art 😉

Philippe Dubois « Prez »

Sonny

Sonny s’en va t’en guerre

Sonny est un tactical RPG réalisé avec amour sur le PlayStore d’Android, sûrement un des meilleurs de cette plateforme, tant il regorge de détails, de possibilités, le tout guidé par une storyline (comme ils disent en anglishe, ça fait plus accrocheur) très sympa.

Sonny, c’est vous, un ancien soldat transformé en zombi et doté de très grands pouvoirs qui se découvriront à vous au fur et à mesure de votre progression, lâché dans le laboratoire qui l’a vu naître dans un monde apocalyptique et hostile où chacun essai de survivre. Et c’est vraiment pas chose facile, croyez-moi !

Ca, c’est vous ! un zombi très puissant et doté d’intelligence (heureusement) qui va devoir survivre dans un monde apocalyptique et très hostile, puisque les zombis ont décimé une partie de la population mondiale (ben tiens).

Le jeu est disponible sur le store Android et sûrement Apple j’imagine : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.agk.sonny&hl=fr_FR

Trois sauvegardes pour vous permettre d’avancer dans l’histoire avec différents personnages ou tactiques, pour donner un peu plus de durée de vie au titre.

Le jeu commence sur les chapeaux de roue : à peine sorti de votre sarcophage du laboratoire qui vous a vu (re) naitre sous la forme d’un zombi, voici pas que d’autres zombis vous attaquent pour vous faire la peau. Car il va falloir vous habituer tout de suite : Dans Sonny, ça charcle, ça fighte sans cesse, on est pas là pour beurrer les moules comme dirait une certaine Blatte. Le fait est que vous êtes un zombi humanoïde : A moitié humain, à moitié zombi. Et ça tombe évidemment très mal ! Car dans le monde qui vous entoure, que trouve t-on :

  • Des humains véners, qui en ont marre des zombis, des monstres, de Maria Carey, des fleurs et des plantes, qui tirent sur tout ce qui bouge, et feront tout pour vous faire la peau;
  • Des zombis, véners aussi, qui bouffent tout ce qu’ils trouvent si ça ne conduit pas en zombi (un zombi quoi);
  • Des montres divers et avariés, qui eux s’en foutent, veulent tout bouffer de toutes manières pour survivre, un peu comme certains banquiers.

Donc en gros, tout le monde veut votre peau ! sauf trois mecs et demi, qui il faut bien l’avouer, sont à peu près aussi perdus que vous dans ce monde de dingues au début. Mais comme on dit souvent, l’oignon fait la force, et tous ensemble, vous triompherez du mal (c’est beau, j’en chiale).

Veradux est un des premiers amis que vous vous ferez dans ces terres arides et hostiles. C’est aussi un très bon soigneur et possède une excellente attaque spéciale.

De fil en aiguille, vous découvrez au fil du jeu qui vous êtes et allez vous transformer afin d’acquérir plusieurs compétences différentes, certaines compétences venant remplacer d’autres, il faudra faire des choix. Et les choix, dans la vie, c’est pas toujours facile pas vrai ? Surtout que là, certains seront définitifs, il faudra donc assumer et pas faire sa grosse victime, ok ? 😉

Les écrans d’intermission sont magnifiques, très proche dans le style des Comics Américains. Ceux-ci ne sont jamais neutres, dans le sens où ils divulguent de précieux indices sur les prochaines missions.

Le jeu se déroule par phases et au tour par tour, un peu à la Final Fantasy évidemment du coup. Chaque monstre/boss/personnage possède une barre de temps qui se remplit plus ou moins lentement, et au bout de laquelle il pourra faire une action. Les autres caractéristiques sont commune aux RPG : vie, dextérité, stamina, etc.

Et les actions possibles sont très nombreuses ! Attaquer physiquement avec l’arme en main, lancer un sort, lancer un pouvoir de buff ou d’attaque, économiser son énergie pour essayer de lancer un pouvoir plus grand au prochain tour, esquiver, fuir même, etc.

Du bon tour par tour, avec jauges de furie, de temps, de pouvoirs, différents coups possibles, santé, focus, ouf !! Le choix est vaste et c’est clairement une des richesses du titre.

Certains pouvoir ont des effets cumulatifs ou ne se déclenchent réellement que lorsque les ennemis sont dans un certain état. Il faudra donc jongler avec tout cela pour exceller et espérer remporter les manches.

Evidemment encore et comme pour chaque bon jeu de tour par tour, certains personnages vont mieux ensemble que d’autres, puisque certains seront spécialisés dans l’attaque physique, d’autres psychiques ou magiques, certains pour le soin ou pour le buff de l’équipe !

De même, vous trouverez de très nombreux objets qui vous permettront d’améliorer votre arsenal et vos armures, des potions chez le vendeur pour vous requinquer, etc. Bref, sommes toutes du classique pour ce genre de jeu.

Et à la fin de chaque phase, qui se conclue par le sempiternel mais indispensable boss, des écrans d’inter-missions vous présenteront les prochaines étapes de votre périple. Chaque boss possède des points faibles, et les battre nécessite souvent à la fois pas mal de réflexion, d’analyse de leur comportement voir de leurs dires (!), et ceux-ci se battent souvent en plusieurs phases successives pendant lesquelles leurs attaques changent elles aussi. Ouf !

Graphiquement le jeu est joli, mais n’espérez pas une pointure dans le monde de la 3D temps réel ultra moderne 4Quarts Breton: Ici, tout est en 2D à l’ancienne, avec de jolis personnages bien dessinés et modestement animés. Les sorts et effets eux se rajoutent et sont plutôt réussis, mais le titre fait plus penser à de la Sega Saturn que de la PlayStation 4 en résumé. Peu importe, bien évidemment, puisqu’il s’agit de toutes façons d’un bon jeu 😉

Magnifique design de tous les personnages, monstres, décors… perso je suis complètement fan de cette patte Comics qui sent bon l’artisanat.

Le jeu se termine malgré tout assez rapidement, disons entre 10 et 15 heures selon le levelling que vous serez amené à faire ou pas, et l’envie de tout explorer. Il laisse derrière lui une belle histoire avec des personnages hauts en couleur, une narration fluide, très imagée et colorée, des combats soutenus mais pas impossibles, qui pour ma part m’ont laissé un très bon souvenir, que je tenais ici à vous partager !

Les crédits de fin du jeu, afin de mieux cerner qui remercier pour ce petit travail d’orfèvre !

Bref, je vous conseille ce jeu, vendu quelques euros à peine pour la version sans publicité, pour à la fois soutenir ces auteurs, et puis bien entendu pour ajouter à votre catalogue une oeuvre magnifique et très agréable à jouer sur la plateforme Android !

Passez donc les voir sur leur site Web ! https://armorgamesstudios.com/ et à bientôt pour un autre test de jeu 😉

Philippe Dubois « Prez »

challenger

Here Comes A New Challenger !

Voici un petit test de la console clone de Super Nintendo de la marque Pound, la Challenger. (je vous ai bien eus avec l’image en avant, hein ?^^)
J’ai connu la marque Pound grâce à leurs câbles tout en un HDMI pour consoles Xbox, Dreamcast (test à venir), PlayStation 2 (rétrocompatible PS1) et Super Nintendo/Nintendo 64. Les câbles testés étant de bonne qualité (les tests seront bientôt en ligne), j’ai fait confiance dans cette marque Américaine et me suis doté via une commande sur Amazon de leur console clone, parce que après tout, pourquoi pas.

Here Comes A New Challenger ! Remarquez les couleurs SuperNESesques, normal, c’est une machine Américaine 😉

Elle est disponible en ligne via leur site notamment :
https://www.poundtechnology.com/snes-challenger/

La console est livrée très complète avec un bloc d’alimentation de type MicroUSB comme pour les smartphones (donc facilement interchangeable) et elle semble consommer très peu, 5 watts à vue de nez. Elle est également fournie avec deux manettes compatibles Super Nintendo de qualité moyenne (mais pas nulles), et de toutes façons arbore en façade deux prises compatibles avec les vraies manettes de la Super Nintendo, alors il ne faut pas se priver 😉 Outre la console sur laquelle je revient après, 2 câbles vidéo sont également fourni, un câble HDMI assez long et semble t-il de qualité, et un câble composite immonde sur lequel je reviendrais à la fin.

Une boite assez étriquée avec tout dedans, plug’n play ! La console, deux manettes filaires, un câble d’alimentation MicroUSB, un bloc d’alim usb, un câble HDMI, un câble composite.

Du point de vue du design, la console n’est pas spécialement laide ni belle, c’est un mélange avec le cul quasi d’origine de la console de Nintendo (même les grilles sont quasi identiques) et relativement épaisse, juste un peu plus courte que l’originale. Les matières plastiques sont basiques, ni trop cheap, ni trop cleans mais les finitions sont correctes à l’oeil nu. Evidemment, on ne la confondra jamais avec une vraie, il faut pas rêver 😉 Et c’est pas plus mal.

Le design de la machine est sobre, un peu décevant sans nul doute, et les manettes livrées ne sont pas parmi les meilleurs jamais créées pour Super Nintendo. Néanmoins, elles ne sont pas inconfortables et peuvent pallier au manque de manettes officielles.

La machine possède donc bien évidemment un port cartouche compatible SuperNES Us/Super Famicom/Super Nintendo PAL, excusez du peu ! Derrière, beaucoup de choses, ce qui fait d’ailleurs une qualité de la machine :
– Une prise d’alimentation MicroUSB comme pour les smartphones
– Une sortie vidéo HDMI en 720P
– Un interrupteur qui permet de passer d’un format d’image 4/3 à 16:9 et qui marche à la volée (amusant)
– Des sorties stéréo composite Cinch pour le composite (dégueulasse)
– Un interrupteur pour changer la zone de la machine, NTSC ou PAL.

De gauche à droite : sélecteur de zone (PAL/NTSC), les trois prises Cinch pour le composite, sortie HDMI en 720P, sélecteur de format 4/3 ou 16/9 (quel intérêt ?) et finalement l’alimentation MicroUSB.

Mais assez parlé présentation, voici des vraies captures de vrais jeux ! Et de plusieurs zones en plus, histoire de bien montrer que la console fait absolument tout tourner. Fait intéressant également, le jeu Wildtrax utilise dans sa cartouche un Super-FX, signe que la compatibilité hardware est bien présente !

Captures de jeux multi zones sur la Challenger :

Voici par exemple une capture du jeu en cartouche PAL classique de F1 Pole Position 2 :

F1 Pole Position 2 en cartouche PAL ! Attention à bien mettre l’interrupteur de région sur la bonne position, sinon certains jeux ne se lanceront pas.

Cette fois-ci, tous les honneurs à une cartouche SuperNES, c’est à dire américaine de jeu, et tout se passe très très bien :

Tecmo Super NBA Basketcall sur cartouche carrée Améraine (SuperNES). Aucuns soucis !

Après l’Europe et les Etats-unis, bien sûr reste le Japon, terre natale de la machine clonée ! Et là aussi, tout fonctionne très bien, même avec une cartouche Super-Fx :

WildTrax sur cartouche Japonaise ! Cette cartouche intègre comme on peut s’en douter un processeur Super-FX, ce qui prouve que la compatibilité matérielle de la Challenger est très bonne !

Par contre ici un soucis au niveau du son, le gain à la sortie de la console est trop fort, du coup ça sature dans certaines musiques comme ici dans l’intro de Yoshi’s Island (avec l’île et le titre du jeu ) :

Yoshi’s Island en version Japonaise tourne presque soucis. Presque, car en effet, la musique de présentation de l’île sature, au moment où la flûte et la basse jouent ensemble ! étrange !

Heureusement, le cas semble peu se produire. Je regarderai s’il y a moyen de régler cela en interne, on ne sait jamais. C’est dommage de subir ce petit désagrément.

A noter que j’ai également essayé vite fait la sortie Composite de la machine. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me rappelle plus, je ne veux pas me rappeler… Si, je me rappelle : La sortie Composite était tellement IMMONDE que je n’ai même pas cherché à en faire une capture. DEGUEULASSE !! Sortie HDMI uniquement donc.

Autre chose, et comme le signalait le test Américain publié plus tôt, il y a bien apparition rarement d’un petit artefact noir à l’écran (souvent à droite, pourquoi ?), qui stipule bien que nous sommes sur un clone et non pas une console originale, mais ce n’est franchement pas pénalisant et très discret. Le voici d’ailleurs en action, ce petit glitch bizarre, sous la forme d’un trait noir qui n’a rien à faire ici :

Ce petit trait noir n’a rien à faire ici, c’est un glitch ! Mais il n’apparaît que très furtivement (une frame) et disparaît aussitôt. Etrange.

L’interrupteur PAL/NTSC à l’oeuvre

On m’a posé la question, légitime vu les emmerdes sur la vraie machine, de l’action de l’interrupteur de zone PAL/NTSC lorsqu’un jeu est lancé. Voici des photos d’un jeu PAL lancé sur la machine dans les deux zones, pour se rendre compte de l’action de cet interrupteur sur la console Pound :

Un jeu PAL lancé en mode NTSC : L’image est décalée vers le haut ! comme quoi cet interrupteur a une influence (NTSC ou PAL) sur l’image, attention donc en quelle zone vous lancez un jeu !
Le même jeu en mode PAL, clairement l’image est mieux centrée. Cela n’a pas d’influence sur le rafraîchissement (60 Hz) et la hauteur de l’image par contre.

Attention donc à cet interrupteur, s’il ne change pas la hauteur de l’image en sortie, ni son rafraîchissement, sans parler de bandes noires sur l’image, il a une réelle incidence sur la sortie vidéo du jeu.

En conclusion, msieur ?

Donc, en HDMI 720P et au format respecté 4/3, c’est un très bon investissement pour qui ne veut pas se prendre la tête avec une console historique s’il n’a pas de prise Péritel RVB derrière sa télé ou projecteur mais uniquement du HDMI, ou pour faire des captures de jeu comme votre serviteur par exemple (bien que je le ferais quand même et pour le sport depuis la vraie machine). L’aptitude de la console Pound à prendre des vraies cartouches officielles et des vraies manettes est un vrai plus qui vient gommer son aspect un peu cheap et la rendre je trouve très attirante – surtout qu’elle ne vaut qu’environ 50 à 60 euros avec les frais de port.

L’intérieur de la bête !

La machine est légère et consomme peu : on se douterait bien qu’elle ne contient pas grand chose, si ce n’est de quoi connecter à l’arrière tous les câbles nécessaires, les ports joysticks en façade et surtout consolider un port cartouche bien comme il faut avec le bouton d’éjection. Bref, voici les entrailles dévoilées après avoir enlever 4 petites vis :

La carte mère baigne au fond du panier, laissant beaucoup d’espace dans la carrosserie décidément bien grande de la console. Cependant, cela reste assez propre.

C’est propre et bien agencé. La carte mère reste sophistiquée et finalement affiche ce qui nous importait le plus : C’est bien un clone hardware/matériel de la Super Nintendo/Famicom, et non un émulateur comme on pourrait trouver dans la SuperNES Mini ou la Retron 5 par exemple !

Oh voila trois belles puces Madame ! On me souffle à l’oreillette qu’elles renferment tous les processeurs/co-processeurs d’une Super Nintendo classique !
Meilleure vue de nos trois puces, entourées de leurs puces mémoire. A noter la référence C51-4IN1 en haut, sûrement une carte mère que l’on droit retrouver ailleurs !
De l’autre coté de la carte mère, la puce d’encodage vidéo en HDMI nous donne enfin son nom, nous allons pouvoir faire des recherches sur son fonctionnement !

Voici d’ailleurs un lien vers un brevet qui concerne semble t-il un clone de Sega Megadrive en HDMI et utilisant exactement la même puce de marque Sunplus : https://patents.google.com/patent/CN106506903A/en

La carte mère laisse également apparaître un assez gros connecteur non utilisé sur le coté ici à gauche, qui pourrait servir peut-être à embarquer des jeux ?

A vous cognac-jay !

Philippe Dubois « Prez »