Affronter la grisaille des métropoles, faire un grand saut en arrière dans les années 70 où tout n’était que paillettes, cœurs et étoiles colorées : voici votre programme. Le meilleur passage de cette démo est sans nul doute lorsque celle-ci prend le pas sur votre réalité pour l’enorgueillir. C’est vrai, mais qu’est-il arrivé au style ?
Imaginez une peinture de lumière vivante, sans cesse en mouvement, se transformant au gré d’une musique elle aussi extrêmement progressive. C’est ce que vous propose Planet Risk, une prouesse graphique, sonore et de mise en scène rarement égalée. Attachez vos ceintures, votre imagination n’aura pas une seconde de répit !
Reprenant les travaux de Roberto Roseano en termes de mise en scène de poupées Barbie ( https://www.photo.net/gallery/581929#//Sort-Newest/All-Categories/All-Time/Page-1 ), le groupe de démo italien The Black Lotus réussi une performance artistique d’autant plus extraordinaire qu’elle tourne sur la petite console portable de Sony, la PSP ! Les poupées Barbie sont jalouses et il ne peut en rester qu’une.
« Above the horizon », au délà de l’horizon se situe la ville imaginaire des demomakers, reflet des grandes capitales de nos civilisations, qui expriment leur mal-être dans cet univers déformé et sans dessus-dessous. Entre fatalité et rébellion, l’équilibre est rompu vis à vis de la nature rayonnante.
A quoi peut bien penser une âme artificielle, à peine sortie du moule qui l’a fabriquée ? Elle s’imagine sans doute un rôle, un destin, des pouvoirs, une genèse et même une mère, avant de se reproduire et disparaître pour retourner à la matrice originelle.
Voici notre test du scaler HDMI Modèle D, aka Model NTK022 de chez Neoteck ! Moins cheap que le modèle C, et son prix en atteste (plus du double pour environ 25 euros), nous nous tournons vers lui avec beaucoup plus d’espoir qu’il puisse nous générer un signal HDMI de qualitay :
Au moins celui-ci est bien protégé dans son boitier en métal, vos petits signaux vidéo seront bien traités durant cette séance, il ne leur sera fait aucun mal, nous vous le promettons !
Rien de très surprenant à son usage donc : On branche sa Péritel (qui on le rappelle ne traite que le signal Composite ici), on choisit sur l’interrupteur entre 720P et 1080P, et basta. Tout le reste est, disons, automatique.
Mais ne me demandez pas l’intérêt de passer du composite en 1080P. Je ne sais pas, demandez à mon âne.
Captures de jeux vidéo en composite
Voici deux captures vidéo réalisées avec ce Scaler, pour que vous puissiez juger sur pièce de la qualité de la machine. Le blindage apporte beaucoup de stabilité dans le signal, heureusement, et finalement je trouve qu’il s’en sort plutôt pas mal. C’est bien entendu et comme à d’accoutumée de la Nintendo64 en composite :
L’intérieur de la bête !
Rien de spécial à dire sur ce scaler, si ce n’est qu’il fonctionne bien. Mais pour le même prix, on doit pouvoir facilement trouver le modèle A qui fait au moins un aussi bon boulot en Composite, et qui lui au moins prends du RVB et permet plus de choix dans les résolutions. Mais il est plus sophistiqué aussi, à vous de voir 😉
C’est le plus cheap de notre comparatif de scalers HDMI, et il se trouve à près de 10 euros sur les sites classiques dont ceux d’enchères comme Ebay. Pour un tel prix, évidemment, il y a des concessions de faites, faut pas trop rêver !
C’est certainement donc le Scaler HDMI le moins cher du marché et du coup le plus cheap, et pas que financièrement parlant. Avec son petit boitier de plastique léger comme une plume, il n’inspire pas vraiment confiance, et il y a de quoi se méfier.
Captures de test en composite
Equipé de notre sacro-sainte N64 en composite, voici ce que donne des captures de jeux en utilisant ce Scaler cheap.
Les sacs à vomis sont fournis, servez-vous ! Ca tremble de partout, les couleurs.. quelles couleurs ? Bref, c’est immonde. C’est l’enfer sur la terre !
L’intérieur de la bête !
Rien de trop surprenant en sommes, vu la petite taille du boitier et sa légèreté, que de finalement pas trouver grand chose dedans. Mais cela marche tout de même au final, même… mal.
Bref, pas grand chose je pense à ajouter par rapport à ce Scaler bon marché. Votre grand-père n’y verra que du feu si c’est pour brancher son magnétoscope VHS en composite à la dernière télé que vous lui avez acheté. Mais j’espère que vous-mêmes vous serez un peu plus regardant pour brancher vos consoles en Composite 😉
Voici la dernière acquisition perso en date ! J’avais 12 ans, un Apple Macintosh flambant neuf avec ses 128 Ko de mémoire vive entre les mains (merci Nani !), et les cassettes audio de présentation du Mac dans le lecteur à coté. Et je découvrais ces musiques rares de Maxime Le Forestier sur Apple II et le timbre enjoué de la présentatrice Kriss, disparue malheureusement en 2009.
Je me rappelle qu’équipé de la puissante machine, du haut de mes 12 ans à peine, je vagabondais dans les rares boutiques ou salons dédiés à l’informatique de Montpellier pour demander aux vendeurs, médusés, s’ils avaient des logiciels pour mon Mac 😉 Si vous aviez vu leur tête !!
Quelle époque magique ! Et pour bien partager cette madeleine de proust avec vous, voici la première face de la cassette Visite guidée du Macintosh ! Enjoy !
Pour rester dans les médias rigolos, voici un moment précis de la présentation du Macintosh par Steve Jobs himself, où l’ordinateur va parler à son tour et remercier son papa bien aimé. Ambiance du futur garantie et standing ovation par la foule en délire !
Et petite fleur supplémentaire, voici la somptueuse publicité de l’époque pour le lancement du Macintosh, très « 1984 » le film 🙂
Quand je vous dis que l’informatique, c’est de l’art 😉
Sonny est un tactical RPG réalisé avec amour sur le PlayStore d’Android, sûrement un des meilleurs de cette plateforme, tant il regorge de détails, de possibilités, le tout guidé par une storyline (comme ils disent en anglishe, ça fait plus accrocheur) très sympa.
Sonny, c’est vous, un ancien soldat transformé en zombi et doté de très grands pouvoirs qui se découvriront à vous au fur et à mesure de votre progression, lâché dans le laboratoire qui l’a vu naître dans un monde apocalyptique et hostile où chacun essai de survivre. Et c’est vraiment pas chose facile, croyez-moi !
Le jeu commence sur les chapeaux de roue : à peine sorti de votre sarcophage du laboratoire qui vous a vu (re) naitre sous la forme d’un zombi, voici pas que d’autres zombis vous attaquent pour vous faire la peau. Car il va falloir vous habituer tout de suite : Dans Sonny, ça charcle, ça fighte sans cesse, on est pas là pour beurrer les moules comme dirait une certaine Blatte. Le fait est que vous êtes un zombi humanoïde : A moitié humain, à moitié zombi. Et ça tombe évidemment très mal ! Car dans le monde qui vous entoure, que trouve t-on :
Des humains véners, qui en ont marre des zombis, des monstres, de Maria Carey, des fleurs et des plantes, qui tirent sur tout ce qui bouge, et feront tout pour vous faire la peau;
Des zombis, véners aussi, qui bouffent tout ce qu’ils trouvent si ça ne conduit pas en zombi (un zombi quoi);
Des montres divers et avariés, qui eux s’en foutent, veulent tout bouffer de toutes manières pour survivre, un peu comme certains banquiers.
Donc en gros, tout le monde veut votre peau ! sauf trois mecs et demi, qui il faut bien l’avouer, sont à peu près aussi perdus que vous dans ce monde de dingues au début. Mais comme on dit souvent, l’oignon fait la force, et tous ensemble, vous triompherez du mal (c’est beau, j’en chiale).
De fil en aiguille, vous découvrez au fil du jeu qui vous êtes et allez vous transformer afin d’acquérir plusieurs compétences différentes, certaines compétences venant remplacer d’autres, il faudra faire des choix. Et les choix, dans la vie, c’est pas toujours facile pas vrai ? Surtout que là, certains seront définitifs, il faudra donc assumer et pas faire sa grosse victime, ok ? 😉
Le jeu se déroule par phases et au tour par tour, un peu à la Final Fantasy évidemment du coup. Chaque monstre/boss/personnage possède une barre de temps qui se remplit plus ou moins lentement, et au bout de laquelle il pourra faire une action. Les autres caractéristiques sont commune aux RPG : vie, dextérité, stamina, etc.
Et les actions possibles sont très nombreuses ! Attaquer physiquement avec l’arme en main, lancer un sort, lancer un pouvoir de buff ou d’attaque, économiser son énergie pour essayer de lancer un pouvoir plus grand au prochain tour, esquiver, fuir même, etc.
Certains pouvoir ont des effets cumulatifs ou ne se déclenchent réellement que lorsque les ennemis sont dans un certain état. Il faudra donc jongler avec tout cela pour exceller et espérer remporter les manches.
Evidemment encore et comme pour chaque bon jeu de tour par tour, certains personnages vont mieux ensemble que d’autres, puisque certains seront spécialisés dans l’attaque physique, d’autres psychiques ou magiques, certains pour le soin ou pour le buff de l’équipe !
De même, vous trouverez de très nombreux objets qui vous permettront d’améliorer votre arsenal et vos armures, des potions chez le vendeur pour vous requinquer, etc. Bref, sommes toutes du classique pour ce genre de jeu.
Et à la fin de chaque phase, qui se conclue par le sempiternel mais indispensable boss, des écrans d’inter-missions vous présenteront les prochaines étapes de votre périple. Chaque boss possède des points faibles, et les battre nécessite souvent à la fois pas mal de réflexion, d’analyse de leur comportement voir de leurs dires (!), et ceux-ci se battent souvent en plusieurs phases successives pendant lesquelles leurs attaques changent elles aussi. Ouf !
Graphiquement le jeu est joli, mais n’espérez pas une pointure dans le monde de la 3D temps réel ultra moderne 4Quarts Breton: Ici, tout est en 2D à l’ancienne, avec de jolis personnages bien dessinés et modestement animés. Les sorts et effets eux se rajoutent et sont plutôt réussis, mais le titre fait plus penser à de la Sega Saturn que de la PlayStation 4 en résumé. Peu importe, bien évidemment, puisqu’il s’agit de toutes façons d’un bon jeu 😉
Le jeu se termine malgré tout assez rapidement, disons entre 10 et 15 heures selon le levelling que vous serez amené à faire ou pas, et l’envie de tout explorer. Il laisse derrière lui une belle histoire avec des personnages hauts en couleur, une narration fluide, très imagée et colorée, des combats soutenus mais pas impossibles, qui pour ma part m’ont laissé un très bon souvenir, que je tenais ici à vous partager !
Bref, je vous conseille ce jeu, vendu quelques euros à peine pour la version sans publicité, pour à la fois soutenir ces auteurs, et puis bien entendu pour ajouter à votre catalogue une oeuvre magnifique et très agréable à jouer sur la plateforme Android !
Voici un petit test de la console clone de Super Nintendo de la marque Pound, la Challenger. (je vous ai bien eus avec l’image en avant, hein ?^^) J’ai connu la marque Pound grâce à leurs câbles tout en un HDMI pour consoles Xbox, Dreamcast (test à venir), PlayStation 2 (rétrocompatible PS1) et Super Nintendo/Nintendo 64. Les câbles testés étant de bonne qualité (les tests seront bientôt en ligne), j’ai fait confiance dans cette marque Américaine et me suis doté via une commande sur Amazon de leur console clone, parce que après tout, pourquoi pas.
La console est livrée très complète avec un bloc d’alimentation de type MicroUSB comme pour les smartphones (donc facilement interchangeable) et elle semble consommer très peu, 5 watts à vue de nez. Elle est également fournie avec deux manettes compatibles Super Nintendo de qualité moyenne (mais pas nulles), et de toutes façons arbore en façade deux prises compatibles avec les vraies manettes de la Super Nintendo, alors il ne faut pas se priver 😉 Outre la console sur laquelle je revient après, 2 câbles vidéo sont également fourni, un câble HDMI assez long et semble t-il de qualité, et un câble composite immonde sur lequel je reviendrais à la fin.
Du point de vue du design, la console n’est pas spécialement laide ni belle, c’est un mélange avec le cul quasi d’origine de la console de Nintendo (même les grilles sont quasi identiques) et relativement épaisse, juste un peu plus courte que l’originale. Les matières plastiques sont basiques, ni trop cheap, ni trop cleans mais les finitions sont correctes à l’oeil nu. Evidemment, on ne la confondra jamais avec une vraie, il faut pas rêver 😉 Et c’est pas plus mal.
La machine possède donc bien évidemment un port cartouche compatible SuperNES Us/Super Famicom/Super Nintendo PAL, excusez du peu ! Derrière, beaucoup de choses, ce qui fait d’ailleurs une qualité de la machine : – Une prise d’alimentation MicroUSB comme pour les smartphones – Une sortie vidéo HDMI en 720P – Un interrupteur qui permet de passer d’un format d’image 4/3 à 16:9 et qui marche à la volée (amusant) – Des sorties stéréo composite Cinch pour le composite (dégueulasse) – Un interrupteur pour changer la zone de la machine, NTSC ou PAL.
Mais assez parlé présentation, voici des vraies captures de vrais jeux ! Et de plusieurs zones en plus, histoire de bien montrer que la console fait absolument tout tourner. Fait intéressant également, le jeu Wildtrax utilise dans sa cartouche un Super-FX, signe que la compatibilité hardware est bien présente !
Captures de jeux multi zones sur la Challenger :
Voici par exemple une capture du jeu en cartouche PAL classique de F1 Pole Position 2 :
Cette fois-ci, tous les honneurs à une cartouche SuperNES, c’est à dire américaine de jeu, et tout se passe très très bien :
Après l’Europe et les Etats-unis, bien sûr reste le Japon, terre natale de la machine clonée ! Et là aussi, tout fonctionne très bien, même avec une cartouche Super-Fx :
Par contre ici un soucis au niveau du son, le gain à la sortie de la console est trop fort, du coup ça sature dans certaines musiques comme ici dans l’intro de Yoshi’s Island (avec l’île et le titre du jeu ) :
Heureusement, le cas semble peu se produire. Je regarderai s’il y a moyen de régler cela en interne, on ne sait jamais. C’est dommage de subir ce petit désagrément.
A noter que j’ai également essayé vite fait la sortie Composite de la machine. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne me rappelle plus, je ne veux pas me rappeler… Si, je me rappelle : La sortie Composite était tellement IMMONDE que je n’ai même pas cherché à en faire une capture. DEGUEULASSE !! Sortie HDMI uniquement donc.
Autre chose, et comme le signalait le test Américain publié plus tôt, il y a bien apparition rarement d’un petit artefact noir à l’écran (souvent à droite, pourquoi ?), qui stipule bien que nous sommes sur un clone et non pas une console originale, mais ce n’est franchement pas pénalisant et très discret. Le voici d’ailleurs en action, ce petit glitch bizarre, sous la forme d’un trait noir qui n’a rien à faire ici :
L’interrupteur PAL/NTSC à l’oeuvre
On m’a posé la question, légitime vu les emmerdes sur la vraie machine, de l’action de l’interrupteur de zone PAL/NTSC lorsqu’un jeu est lancé. Voici des photos d’un jeu PAL lancé sur la machine dans les deux zones, pour se rendre compte de l’action de cet interrupteur sur la console Pound :
Attention donc à cet interrupteur, s’il ne change pas la hauteur de l’image en sortie, ni son rafraîchissement, sans parler de bandes noires sur l’image, il a une réelle incidence sur la sortie vidéo du jeu.
En conclusion, msieur ?
Donc, en HDMI 720P et au format respecté 4/3, c’est un très bon investissement pour qui ne veut pas se prendre la tête avec une console historique s’il n’a pas de prise Péritel RVB derrière sa télé ou projecteur mais uniquement du HDMI, ou pour faire des captures de jeu comme votre serviteur par exemple (bien que je le ferais quand même et pour le sport depuis la vraie machine). L’aptitude de la console Pound à prendre des vraies cartouches officielles et des vraies manettes est un vrai plus qui vient gommer son aspect un peu cheap et la rendre je trouve très attirante – surtout qu’elle ne vaut qu’environ 50 à 60 euros avec les frais de port.
L’intérieur de la bête !
La machine est légère et consomme peu : on se douterait bien qu’elle ne contient pas grand chose, si ce n’est de quoi connecter à l’arrière tous les câbles nécessaires, les ports joysticks en façade et surtout consolider un port cartouche bien comme il faut avec le bouton d’éjection. Bref, voici les entrailles dévoilées après avoir enlever 4 petites vis :
C’est propre et bien agencé. La carte mère reste sophistiquée et finalement affiche ce qui nous importait le plus : C’est bien un clone hardware/matériel de la Super Nintendo/Famicom, et non un émulateur comme on pourrait trouver dans la SuperNES Mini ou la Retron 5 par exemple !
Voici d’ailleurs un lien vers un brevet qui concerne semble t-il un clone de Sega Megadrive en HDMI et utilisant exactement la même puce de marque Sunplus : https://patents.google.com/patent/CN106506903A/en
La carte mère laisse également apparaître un assez gros connecteur non utilisé sur le coté ici à gauche, qui pourrait servir peut-être à embarquer des jeux ?
A vous cognac-jay !
Philippe Dubois « Prez »
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